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Commentaire de Serge ULESKI

sur Le petit père du peuple


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Serge ULESKI Serge ULESKI 6 août 13:49

Penser au fait que Macron à l’occasion des J. O. puisse se tenir près des athlètes, à l’affût, avide d’accolades - à défaut… une poignée de main - d’un médaillé face aux caméras qui ne manqueront pas d’entourer le héros du jour – dieu du stade - comme si un seul de ces athlètes pouvait penser devoir quoi que ce soit à ce locataire de l’Elysée sans héritage, sans achèvement à propos duquel s’enorgueillir…

Il suffit d’y penser un instant et c’est un profond malaise qui nous étreint car, trop c’est trop, vraiment ! La situation politique étant ce qu’elle est.. d’aucun aurait pu juger bon de se faire discret. Non, usurpateur dans l’âme, pour Macron tout est permis jusqu’à espérer pouvoir leur voler à tous ces athlètes leurs exploits en se les appropriant - il est vrai que ceux qui viennent de nulle part et de rien, sont partout chez les autres.

Aussi, Malheur à quiconque n’a pas compris de quoi cet accolade qui lui est imposée, de quoi cette contrainte est porteuse : de tous les abus de pouvoir et de toutes les maltraitances morales ; car Macron ne demande l’avis de personne jusque dans ses étreintes forcées et prolongées : faut voir comme il s’y colle à ce corps à corps, tout collant qu’il est, la marque d’une indécence et d’un culot d’un profond mépris pour la personne humaine et sa souveraineté corporel ; d’aucuns pourraient bien y voir là comme un viol.

A cette France-là il ne lui manque plus qu’un Impérator à l’Elysée entourés d’athlètes médaillés pendant que l’on torture un quidam réfractaire dans les sous-sols de la place Beauvau.

Après le malaise… la gerbe.


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