Penser au fait que Macron à l’occasion des J. O. puisse se
tenir près des athlètes, à l’affût, avide d’accolades - à défaut… une poignée
de main - d’un médaillé face aux caméras qui ne manqueront pas d’entourer le
héros du jour – dieu du stade - comme si un seul de ces athlètes pouvait penser
devoir quoi que ce soit à ce locataire de l’Elysée sans héritage, sans
achèvement à propos duquel s’enorgueillir…
Il suffit d’y penser un instant et c’est un profond malaise
qui nous étreint car, trop c’est trop, vraiment ! La situation
politique étant ce qu’elle est.. d’aucun aurait pu juger bon de se faire
discret. Non, usurpateur dans l’âme, pour Macron tout est permis jusqu’à
espérer pouvoir leur voler à tous ces athlètes leurs exploits en se les
appropriant - il est vrai que ceux qui viennent de nulle part et de rien, sont
partout chez les autres.
Aussi, Malheur à quiconque n’a pas compris de quoi cet
accolade qui lui est imposée, de quoi cette contrainte est porteuse : de
tous les abus de pouvoir et de toutes les maltraitances morales ; car
Macron ne demande l’avis de personne jusque dans ses étreintes forcées et
prolongées : faut voir comme il s’y colle à ce corps à corps, tout collant
qu’il est, la marque d’une indécence et d’un culot d’un profond mépris pour la
personne humaine et sa souveraineté corporel ; d’aucuns pourraient bien y
voir là comme un viol.
A cette France-là il ne lui manque plus qu’un Impérator à
l’Elysée entourés d’athlètes médaillés pendant que l’on torture un quidam
réfractaire dans les sous-sols de la place Beauvau.
Après le malaise… la gerbe.