Sauve qui
peut.
Ce serait plus
clair de dire comme madame Thatcher « there is no alternative » un
peu comme le résultat d’un certain référendum où l’on nous a gentiment fait comprendre que la démocratie,
c’est pour faire ce que veulent ceux qui se donnent tellement de mal depuis si
longtemps pour concentrer dans leurs mains l’essentiel des richesses et en
décider du meilleur usage selon leurs critères. Voilà pour eux où réside la seule véritable légitimité qui confère le pouvoir politique et
délimite l’exercice de la démocratie. Avec, bien sûr maintenant, le joker, la roue de secours, que ce clan oligarchique et ses obligés ont peu
à peu mis en scène par le biais de leur mainmise sur le système médiatique de
fabrication de l’opinion publique afin de remplacer le champion essoré, devenu
incapable de donner le change vis-à-vis des conséquences de leur domination
économique et des conséquences engendrées sur tous les secteurs de notre
société.
« Dès lors, il
faut considérer qu’au vu des chiffres des différentes forces politique de
l’assemblée nationale, pour parvenir à une gouvernance viable pour l’intérêt
du pays dans la durée et conduire à minima une politique à géométrie
variable en recherchant ponctuellement des majorités au gré des projets ou
propositions de loi, de manière à pouvoir les faire appliquer. Cela ne
peut que se réaliser dans le cadre d’une coalition de formation politique, tel
le NFP avec Madame Lucie Castets ou avec des forces politiques différentes,
mais lesquelles ? »
En
terme de véritable opposition, il y a une composante qui porte l’espoir de nos
concitoyens et fait et fera en
permanence l’objet de diabolisation et de caricature de la part du saltimbanque
de la rhétorique, cynisme et tartufferie, en voie de sacrification, ainsi que de
son supposé adversaire, en réalité successeur naturel pour le clan en cas de
poussée un peu trop citoyenne. Un saltimbanque qui se débat comme il peut. Tenu de jouer son
rôle jusqu’au bout afin d’éviter autant que possible l’aggiornamento
institutionnel tant redouté par le clan oligarchique et ses obligés. Maintenant
à l’affût de pauvres rebondissements. Bien
conscient du sort qui l’attend et de la dernière comédie à tenir qui fait parti
de son parcours. Passer le relais au
successeur prématurément désigné par les
sondages, sans pouvoir faire autrement, tout en ayant l’air d’avoir fait ce
qu’il pouvait pour l’empêcher. En espérant, si possible, un reclassement
honorable pour sa personne.
Avec nous,
censés, bien menés par la fabrique de l’opinion, ayant l’air de cautionner
cette énième métamorphose du champ politique où les visages, les apparences et
les éléments de langage changent, pour que les mêmes intérêts soient préservés
en continuant de prospérer pendant, qu’un temps encore, un peu d’autoritarisme
et d’enfumage, cachent la même réalité allant s’aggravant encore.
Cette composante porteuse d’espoir, c’est tous
ceux qui veulent faire avancer une transformation sociale, démocratique,
écologiquement responsable de notre société et qui se reconnaissent dans un
programme concret, réfléchi et élaboré depuis un sacré moment. Comme une
incongruité pour des médias qui évitent d’en parler, trop occupés à parler
de ce que font les autres, il est vrai, de grands artistes de la
rhétorique et du flou artistique où tout ce beau monde intrigue pour se trouver
une place.
À
nous d’être vigilants et prêts à nous mobiliser comme pour nos retraites afin
que dorénavant nous ne soyons plus soumis au bon vouloir de minorités nous
dominant grâce à des institutions autant obsolètes que pernicieuses. Il est
incontournable pour nous de saisir dans la période qui s’ouvre le levier
décisif des institutions comme sujet incontournable, urgent et prioritaire. À
nous d’imposer nos priorités que les fabricants de l’opinion tenteront de tenir
sous le boisseau au profit de la saga " qui va bien pouvoir tenir les
rênes au profit du clan oligarchique et ses obligés en donnant autant que
possible le change ? "