@Eric F
La sainte parole du libéralisme qui nous baigne du soir au
matin.
« Le premier
problème de la dette, c’est que l’état dépense davantage qu’il prélève. »
Si chacun contribuait proportionnellement à ses revenus pour l’impôt, non seulement
nous aurions les financements mais toute la structure de la consommation en
serait modifiée. Moins de luxe et de gaspillage et plus de....., je laisse à
chacun imaginer ce qui est prioritaire et ce qui pourrait être fait. Je
rappelle que l’évolution s’est faite dans le sens inverse depuis les années 80.
Si les fraudes étaient sérieusement
poursuivies (en milliards concernant l’impôt sur les sociétés et en millions
pour la fraude sociale), c’est toute la
notion de responsabilité et de citoyenneté qui serait modifiée dans notre
rapport à l’état et ce que l’on devrait pouvoir attendre vis-à-vis des
responsables politiques. De beaux esprits vont trouver toutes sortes de raison
pour dire que ce n’est pas possible un peu comme leurs prédécesseurs qui
trouvaient inconcevable de supprimer la dîme au bénéfice de l’Eglise qui était
le plus grand propriétaire foncier et les corvées de travail gratuit pour le
seigneur qui avait droit de vie et de
mort dans le cadre légal de l’époque bien sûr sur ses terres. Il n’y a plus de
roi et d’église pour nous tenir à carreau mais heureusement nous avons des
milliardaires qui contrôlent les médias et les instituts d’opinion pour nous désigner les bons apôtres et nous
instruire de la bonne parole. Ce que je viens d’écrire va paraître simpliste à
beaucoup d’entre nous alors que c’est la stricte vérité.C’est même expliqué bien plus doctement par toutes sortes d’économistes.On se demande ce que nous attendons pour changer tout cela et par quels sortilèges nous sommes entretenus dans la confusion et la division.C’est drôle, j’ai quand même l’impression que nos oligarques sont inquiets.Ce qui les rend d’autant plus redoutables.