copié-collé : « Cent mille millards de cellules circulent à travers nous »
Il commence fort mal cet article. Les cellules ne circulent pas, majoritairement, à travers nous, à tel point que c’est un réseau de capillaires qui leur apporte la nourriture dont elles ont besoin pour produire leur énergie. Qu’adviendrait-il si les cellules du cerveau se mettaient à circuler à travers nous, ou les cellules de l’intestin ? Cette phrase d’attaque aurait dû être : « un voyage à travers cent mille milliards de cellules » !
Et si le noyau contient bien l’ADN, si le noyau contient bien des informations en relation avec nos gènes, il se trouve que les « protéines » synthétisées à partir de l’ADN cellulaire subissent, pour une majorité d’entres elles, une modification « post-traductionnelle » dont on ne comprend pas encore ni comment ni pourquoi ni par qui, ces modifications sont décidées. Parce qu’une protéine synthétisée grâce à un message ARN, mais modifiée « postérieurement », n’aura plus du tout la même configuration dans l’espace et, par conséquent, plus du tout les mêmes fonctions que celles qui lui avaient été attribuées par l’ADN.
Alors oui, les cellules communiquent entre elles, les vésicules extra cellulaires et les exosomes sont là pour ça. Beaucoup de travail reste à accomplir pour comprendre ce que cela veut dire.
Pour le reste, on va attendre un peu. Il y a déjà tant de sujets inachevés à explorer, pour ne parler que de deux d’entre eux : les maladies transmissibles existent-elles ? Les cancers sont-ils des maladies métaboliques ?
Avec cet ouvrage ne serions plutôt dans le domaine de la poésie et de l’onirisme que dans celui de la réalité biologique.