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Commentaire de Legestr glaz

sur Le langage des cellules


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Legestr glaz Legestr glaz 14 août 2024 17:59

@Legestr glaz
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Une autre étude, américaine cette fois, d’avril 2020, montre très exactement la même chose (17). « Pollution de l’air et mortalité par COVID-19 aux États-Unis : forces et limites d’une analyse de régression écologique. »

« Nous avons constaté qu’une augmentation de seulement 1 μg/m 3 des PM 2,5 est associée à une augmentation de 8 % du taux de mortalité lié à la COVID-19. Les résultats étaient statistiquement significatifs et robustes aux analyses secondaires et de sensibilité. »...

Une étude suisse, de novembre 2020, élaborée par une équipe interdisciplinaire de l’Université de Genève et de l’école polytechnique de Zurich, « Des pics de particules fines peuvent moduler la propagation et la virulence du COVID-19 »,(18), montre une corrélation parfaite entre apparition des épidémie de maladies respiratoire hivernales et pics de pollution en Suisse, en Italie, en Espagne, en Grande Bretagne et en France. Cette corrélation parfaite repose sur les périodes d’inversion thermique au cours desquelles les niveaux de particules présentes dans l’air sont considérablement augmentés. Et cette étude fait référence à d’autres études, qui, elles aussi, démontrent les effets extrêmement nocifs des particules polluantes sur la santé humaine et l’émergence des maladies respiratoires, et d’une mortalité accrue, lorsque les niveaux de pollution s’élèvent. Extraits :

  • « Li et al. ( 2020) montrent que la pollution atmosphérique particulaire (y compris les particules ultrafines) est capable de provoquer une inflammation alvéolaire, favorisant ainsi la libération de médiateurs capables de provoquer des exacerbations de maladies pulmonaires et une coagulabilité sanguine accrue.

  • Dans un large échantillon de patients sub-urbains, il a été démontré qu’une exposition à court terme à une pollution élevée par les PM2,5 était systématiquement associée à une plus grande utilisation des soins de santé pour une infection aiguë des voies respiratoires inférieures chez les enfants et les adultes (Horne 2018 ).

  • D’autres études (par exemple, Chau et Wang 2020) a fait valoir que la survenue simultanée de maladies dues à des niveaux élevés de pollution atmosphérique aiguë dans divers organes indiquerait que le système immunitaire tente de défendre de manière conjonctive le corps humain contre une pollution atmosphérique persistante et croissante.


Au chapitre « discussion et conclusions  », cette étude suisse évoque le rôle prépondérant des matières particulaires, lors des périodes d’inversion thermique, sur l’apparition des épidémies de maladies respiratoires et des décès qui y sont liés.

« ...Bien que nous ne puissions pas exclure la possibilité que de graves éclosions de COVID-19 se produisent en l’absence de concentrations élevées de PM2,5, nous observons des interrelations entre les inversions thermiques, les concentrations de PM2,5 et les hospitalisations et la surmortalité liées au COVID-19. Contrairement au lien supposé entre la température ou l’humidité de l’air et le COVID-19, pour lequel les preuves sont généralement faibles, voire contradictoires, nous suggérons une dépendance entre la propagation et la virulence du COVID-19 avec le degré de pollution de l’air (en termes de concentrations de PM2,5). Nous observons que lors de situations à forte prévalence de COVID-19 et de conditions météorologiques défavorables, telles que de fortes inversions thermiques, ces dernières peuvent bien moduler, voire augmenter, la morbidité et la mortalité. Si des inversions thermiques se produisent dans un contexte de fortes émissions générées par la combustion et de vitesses de vent modérées, les concentrations de PM2,5 atteindront probablement des valeurs très élevées, bien au-delà des seuils recommandés, et favoriseront ainsi des conditions particulièrement dangereuses pour les infections respiratoires basses aiguës. »...




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