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Commentaire de Legestr glaz

sur Le langage des cellules


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Legestr glaz Legestr glaz 14 août 2024 18:00

@Legestr glaz
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Une étude française, du mois de juillet 2023, menée entre autre par Jean Baptiste Renard, chercheur au CNRS, et Isabelle Annesi Maesano de l’INSERM, ayant pour titre, « Évolution temporelle des niveaux de PM 2,5 et de la mortalité due au COVID-19 en Europe pour la période 2020-2022 », mentionne ceci dans son résumé (19) :

« La pollution de l’air a un impact important sur la santé humaine, allant des maladies respiratoires et pulmonaires graves aux crises cardiaques et au cancer. Au cours des 3 années de la pandémie de COVID-19, plusieurs photos de mortalité sont survenues, qui pourraient être liées à des événements de pollution par les particules (PM). Les effets possibles des PM (PM 10 et PM 2,5 , avec des diamètres inférieurs à 10 et 2,5 µm, respectivement) sur la mortalité due au COVID-19 sont désormais établis. Pour mieux comprendre cette relation au niveau européen pour la période 2020-2022, les données de 16 sites représentatifs en Europe (81 millions de personnes) avec des niveaux de PM 2,5 ( µg·m 3) allant de valeurs faibles à élevées ont été analysées à l’aide de méthodes statistiques. L’analyse confirme une relation temporelle entre les photos d’exposition aux PM 2,5 et la mortalité due au COVID-19. La meilleure corrélation a été obtenue en comparant l’historique d’exposition à la pollution PM2,5 pendant une période d’intégration de 2 mois couplée à un délai d’une semaine pour la mortalité due au COVID-19. Bien que la tendance de la mortalité due au COVID-19 par rapport aux niveaux de PM 2,5 varie selon les endroits, la tendance mondiale était similaire, donnant une valeur moyenne estimée d’une augmentation de la mortalité de 40 ± 20 % par µg·m 3 PM 2,5. augmenter.Plus le gradient positif (négatif) du pic de PM est fort, plus le gradient positif (négatif) de la mortalité due au COVID-19 est fort. Ces résultats indiquent qu’une succession de photos de pollution par les PM pourrait être plus dangereuse qu’une exposition permanente à des niveaux de pollution modérés. Enfin, les concentrations numériques de PM devraient être utilisées à l’avenir plutôt que les concentrations massiques de PM 2,5 (µg·m3 ), en tenant compte de la composition des PM afin de mieux évaluer l’effet des particules submicroniques sur la santé humaine, en particulier pour d’autres maladies respiratoires. Ces résultats doivent être pris en compte dans la gestion des futures pandémies.  »…



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