@Géronimo howakhan
Merci Géronimo. Très intéressant.
Concernant la « grippe espagnole », l’état de santé des populations, sortant d’un conflit mondial majeur, était au plus bas. Les systèmes immunitaires étaient dégradés par la peur, le stress, les privations de toutes sortes.
Par ailleurs, plusieurs études montrent que les pics épidémiques ont eu lieu lors de périodes de pollution augmentée. A cette époque, la consommation de charbon faisait des ravages. Cela n’enlève rien à des velléités de stériliser certaines populations et, de ce point de vue, une bonne injection fait bien l’affaire.
En 1952, la pollution a montré de quoi elle était capable en Grande Bretagne ! Tu as bien fait de déménager !
... « Le 5 décembre 1952, un épais brouillard recouvre la ville de Londres. Jusque là, rien d’extraordinaire : Londres et le brouillard, ça va de pair. Le problème, c’est que lors des semaines qui ont suivi, des milliers de personnes sont mortes de problèmes respiratoires. Pourquoi ?
... Cet épisode de pollution, le plus meurtrier de l’histoire européenne, n’a été expliqué que tout récemment, à la suite de recherches sur le smog en Chine.
... Le 4 décembre, un vaste anticyclone recouvre la capitale du Royaume-Uni. Avec lui, une situation d’inversion de températures se produit ; c’est-à-dire que la masse d’air chaud surplombe celle d’air froid, alors que la majorité du temps, c’est le contraire qui arrive.
Les températures chutent ; il fait froid. Très froid. Les Londoniens utilisent alors grandement leur poêle à charbon pour se chauffer. La pollution qui s’en dégage s’ajoute à celle déjà omniprésente des usines et des centrales électriques alentour. Le ciel devient sombre.
... Le vent étant léger, la fumée n’arrive pas à se dissiper et en raison de l’inversion thermique, l’air froid et la pollution sont cloués au sol. Le phénomène dure cinq jours pendant lesquels les transports sont interdits tant la visibilité est réduite. La fumée pénètre même dans les édifices, causant l’annulation de plusieurs activités (cinéma, spectacles...)
... Les hôpitaux se remplissent de dizaines de milliers de personnes qui éprouvent des difficultés respiratoires. Plusieurs semaines après, on dénombre plus de 12 000 morts de tous âges, certains présentant un haut niveau d’acide sulfurique dans le corps. Des milliers d’animaux aussi perdent la vie.
Le »virus« a frappé durement en 1952 !
Ne pas tenir compte du phénomène d’inversion thermique en automne-hiver, ne pas tenir compte des taux de pollution augmentée lors de ces circonstances, alors que les malades affluent dans les hôpitaux et qu’un pic de mortalité épidémique survient, c’est prendre les gens pour des imbéciles ! Et, malheureusement, c’est bien ce à quoi nous assistons : ce sont uniquement les »virus" les coupables ! Pendant combien de temps va t-on encore tromper les populations ?