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Commentaire de Legestr glaz

sur Le langage des cellules


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Legestr glaz Legestr glaz 16 août 2024 07:45

@Iris
Vous avez perdu beaucoup de temps à compiler ce genre d’info. Ce n’était pas utile puisque des chercheurs de l’INSERM et du CNRS ont fait ce travail et ont déterminé, pour 32 régions d’Europe, qu’il y avait une corrélation exacte entre taux de pollution atmosphérique et taux de mortalité dans ces régions.

Relation between PM2.5 pollution and Covid-19 mortality in Western Europe for the 2020-2022 period
https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0048969722046770

... Les taux de mortalité hivernale dus aux infections respiratoires sont plus élevés dans les régions où le froid est sec et où l’inversion thermique est fréquente et forte. C’est le cas dans le grand est, dans la région Rhône-Alpes-Auvergne et beaucoup moins en Bretagne où la pluie et le vent sont salvateurs. 

Un tableau qui montre l’incidence des décès « covid » par région en France

https://fr.statista.com/statistiques/1104163/deces-coronavirus-region-france/

Evidemment, le nombre d’habitants par région influe énormément sur le nombre de morts mais la pollution, l’inversion thermique et le nombre d’obèses dans ces régions, sont les meilleurs marqueurs.

... Entre « matières particulaire polluantes » et « virus » mon coeur balance. Et chez vous ? En fait, chez moi pas vraiment : ... « Les études épidémiologiques ont constamment montré une association entre la pollution atmosphérique particulaire et non seulement les exacerbations de la maladie chez les personnes souffrant de maladies respiratoires, mais également l’augmentation du nombre de décès dus à des maladies cardiovasculaires et respiratoires chez les personnes âgées.

Les méta-analyses de ces études indiquent qu’il est peu probable que les associations soient expliquées par un facteur de confusion et suggèrent qu’elles représentent une cause et un effet. Nous proposons que l’explication réside dans la nature du nuage de particules urbain, qui peut contenir jusqu’à 100 000 particules de taille nanométrique par ml, dans ce qui pourrait être une concentration gravimétrique de seulement 100 à 200 microgrammes/m3 de polluant. Nous suggérons que de telles particules ultrafines soient capables de provoquer une inflammation alvéolaire, avec libération de médiateurs capables, chez les individus sensibles, de provoquer des exacerbations de maladies pulmonaires et d’augmenter la coagulabilité du sang, expliquant ainsi également l’augmentation observée des décès cardiovasculaires associés aux épisodes de pollution urbaine.

Cette hypothèse est vérifiable à la fois expérimentalement et épidémiologiquement. »... Une cause et....... un effet, bigre ! On y apprend que « constamment », les « études » ont montré que les matières particulaires de la pollution atmosphérique provoquent :

1°) Un exacerbation des maladies respiratoires chez les personnes souffrant de maladies respiratoires

2°) Une augmentation des décès due à des maladies cardio-vasculaires chez les personnes âgées

3°) Une augmentation des décès due à des maladies respiratoires chez les personnes âgées

4°) une inflammation alvéolaires (concerne les particules de taille nanométrique = ultrafines)

5°) Exacerbent les maladies pulmonaires

6°) Augmentent la coagulabilité du sang

7°) Augmentent les décès cardio-vasculaires

8°) Ces hypothèses sont vérifiables expérimentalement et épidémiologiquement.


Mais lorsque l’on parle « virus » on ne parle pas « pollution atmosphérique ». Dans le premier cas, c’est « pas de chance », personne à incriminer. Dans le second, les différents « acteurs » de la pollution atmosphérique portent une très sérieuse responsabilité de laquelle les « virus » les dégagent. 


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