@Gollum

Et puis ceci encore Gollum. Dans le monde « occidental » une personne sur deux est en surpoids ou obèse. Mais il est plus important de parler des virus et des vaccins ! Je porte mon attention sur la santé métabolique parce que c’est elle qui est déterminante pour se maintenant en bonne santé.

• En 2022, 1 personne sur 8 dans le monde était obèse. 
• L’obésité chez les adultes a plus que doublé à l’échelle mondiale depuis 1990 et l’obésité chez les adolescents a quadruplé.
• En 2022, 2,5 milliards d’adultes (18 ans et plus) étaient en surpoids. Sur ce total, 890 millions étaient obèses.
• En 2022, 43 % des adultes âgés de 18 ans et plus étaient en surpoids et 16 % étaient obèses.
• En 2022, 37 millions d’enfants de moins de 5 ans étaient en surpoids.
• Plus de 390 millions d’enfants et d’adolescents âgés de 5 à 19 ans étaient en surpoids en 2022 et parmi eux, 160 millions étaient obèses.

... « L’inflammation d’origine métabolique est une caractéristique des maladies cardiovasculaires et du diabète sucré de type II. Plusieurs organes, dont le foie, les muscles squelettiques et l’intestin, jouent un rôle dans la génération et la progression de ces maladies. Cependant, il est devenu clair que l’accumulation de tissu adipeux, parfois à l’intérieur et autour de ces organes, est un moteur majeur du dysfonctionnement métabolique et inflammatoire. L’obésité, entraîne un dépôt important de tissu adipeux et des conséquences négatives sur la santé, en raison d’une surconsommation calorique chronique et d’un mode de vie excessivement sédentaire. À l’échelle mondiale, plus de 2,1 milliards d’adultes étaient en surpoids (IMC ≥ 25 à <30 kg/m 2) ou obèses en 2014. Ce nombre a augmenté régulièrement, les scores moyens mondiaux d’IMC standardisés selon l’âge augmentant respectivement de 0,4 et 0,5 kg/m 2chaque décennie chez les hommes et les femmes.

L’obésité se caractérise par un mauvais contrôle métabolique, un stress oxydatif, un dysfonctionnement mitochondrial, une altération de la fonction immunitaire et une inflammation chronique de faible intensité.

En particulier, il est bien établi que le tissu adipeux dans l’obésité contribue fortement à l’inflammation systémique chronique de faible intensité, qui peut entraîner un dysfonctionnement de plusieurs organes. L’un des principaux facteurs associés à l’inflammation du tissu adipeux induite par l’obésité est la dérégulation des populations de cellules immunitaires au sein de la fraction stromale tissulaire, qui contribue à la propagation d’un micro-environnement pro-inflammatoire qui se propage dans la circulation et d’autres organes.

Contrairement à la recherche centrée sur l’obésité, le rôle du dysfonctionnement immunométabolique du tissu adipeux dans le vieillissement humain a été largement inexploré. Chez les personnes âgées, de nombreux systèmes et processus biologiques deviennent dérégulés. En effet, la dérégulation immunologique associée à l’âge module puissamment l’inflammation systémique, le dysfonctionnement de plusieurs organes et la longévité. De plus, la modulation moléculaire des processus inflammatoires et métaboliques du tissu adipeux influence la longévité dans les modèles animaux, ce qui suggère que le tissu adipeux pourrait jouer un rôle important dans le processus de vieillissement.

Chez l’homme, une redistribution de l’adiposité associée à l’âge vers la cavité abdominale se produit indépendamment de l’obésité. Cependant, le rôle des cellules immunitaires résidant dans le tissu adipeux et l’interaction entre les processus métaboliques et inflammatoires dans le vieillissement du tissu adipeux sont mal caractérisés. »...

Il y a donc du boulot de réflexion pour faire les bonnes mises en perspective. Et, de ce point de vue, les « virus » sont négligeables.