@Lynwec
"Les choses ont donc changé par la suite, une fois la duplicité de nos
meilleurs amis devenue évidente ; là encore, rien d’étonnant à une
position nettement moins amicale...
Bien essayé...«
Il n’y a rien de fondamentalement différent. Poutine et ses vis-à-vis américains continuent à négocier »les règles du jeu« qu’ils appliquent en Ukraine. Cependant, Poutine en même temps qu’il négocie les règles se fait un plaisir de les transgresser. Elles doivent donc être perpétuellement renégociées.
Dans ce jeu, les américains et Poutine restent complices. Il n’est pas possible de défendre l’un sans défendre l’autre. Les dirigeants américains craignent une explosion sociale dans cette région du monde qui remettrait en question cette merveilleuse victoire qu’a été pour eux et pour Poutine la restauration du capitalisme. Cela n’a pas pu se faire sans réveiller le désir d’indépendance des peuples opprimés dans l’Empire russe sous ses diverses appellations (URSS, fédération de Russie...).
D’ailleurs la fantoche de Biélorussie vient de faire savoir à Poutine que la continuation de la guerre en Ukraine devient un problème chez lui. La population de Biélorussie comme celle de Géorgie est massivement solidaire avec les ukrainiens et ils seraient tous enclins à faire la même chose. En Russie aussi l’opinion publique évolue. Ils en sont encore souvent à ce qui était l’attitude française à propos de l’Algérie : »La France sans l’Algérie ne serait plus la France". Ils commencent à se dire qu’ils pourraient vivre en laissant les ukrainiens faire ce qu’ils veulent chez eux. Bref ! c’est bien dans toute cette région du monde que les américains craignent une déflagration et ils n’ont pas pour l’instant de meilleure carte pour défendre le capitalisme que de soutenir Poutine.
En défendant Poutine vous défendez le capitalisme et la politique américaine.