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Commentaire de Octave Lebel

sur Quel premier(e) Ministre, entre une « François Pinon » et exigences budgétaires ?


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Octave Lebel Octave Lebel 21 août 14:01

Un commentaire qui date mais qui n’a rien perdu ici de son actualité.

Triste fin de la parenthèse Macron. Un pays bousculé, fatigué, toute une classe politique et médiatique disqualifiée. Il va falloir sérieusement reconstruire. Chacun est renvoyé à ses responsabilités, à commencer par nous les citoyens qui avons pleinement à jouer notre rôle politique.

C’est là que nous voyons ici les faux démocrates quelques que soient les apparences qu’ils se donnent. Qui font mine de découvrir d’autres pratiques politiques comme échappatoire et excuses. Ils donnent des leçons en rappelant les règles quand cela les arrangent et changent de discours quand ils voient leurs intérêts menacés. Macron, leur champion, avait dit la nécessité d’introduire la proportionnalité et s’est servi du scrutin uninominal majoritaire à deux tours 5 fois parce que cela arrangeait ses affaires en jouant à chaque fois de la manœuvre du front républicain comme d’un piège puisqu’il n’a jamais tenu compte, en promettant le contraire, d’avoir été élu par défaut sur fond d’abstention massive. Nous venons de vivre la dernière séance de cette comédie encore plus amère puisque sans surprise dans le désistement une partie de l’électorat LREM et LR a trahi à nouveau (il y avait déjà eu des transferts de voix LREM/LR vers RN au second tour des législatives 22) l’engagement que les authentiques démocrates et républicains ont respecté pour l’essentiel. 

Dans le cadre de la V°, reste à Macron le courage d’un Mitterrand ou celui plus conséquent et radical d’un De Gaulle. Nous avons celui d’un spéculateur qui joue au poker avec ses concitoyens escomptant une fois de plus sur les médias pour entretenir l’ambiance propice à ces ultimes manœuvres.

Le pays sera gouverné en mettant chaque député élu en responsabilité sur des mesures précises devant des choix à assumer devant le corps électoral dont il est un des représentants en attendant mieux en tant qu’outils au service de la démocratie et de l’intérêt général dont le temps est maintenant venu. Et la logique de la démocratie continuera son chemin vers de nouvelles institutions devenues incontournables. Nous sommes curieux de voir comment une certaine classe politique va pouvoir nous cacher qu’ils ont bien l’intention de continuer à se passer de nous, les citoyens.

 

 

 

 


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