Notre vie politique institutionnelle est en pleine
déconfiture. Ceux qui en sont responsables cherchent comme ils peuvent des
boucs émissaires et en même temps (on ne se refait pas) des combines à la
mord-moi-le-nœud (ce n’est pas élégant mais c’est fait exprès) de façon un peu
désespérée tellement ils ont déjà conjugué tous les verbes et expressions
synonymes de baratiner ainsi que les déclinaisons de la duplicité et ses
raffinements. En travaillant à ce que tout cela continue tant que c’est
possible tout en espérant que de tout cela finira bien par sortir une « démocratie »
autoritaire cautionnée par une autorité supranationale garantissant que les
apparences changent tout en préservant l’essentiel (un pays voisin nous a montré la voix même si les apparences laissent à désirer). Le pouvoir de l’oligarchie
(faut-il encore expliquer comment s’est installée cette mainmise sur nos
sociétés ?). En s’attachant à désigner des méchants qui ne seraient pas dignes de ce monde de faux-semblants et
ses belles manières tout en grenouillant depuis un moment avec ceux qui ne
veulent plus qu’on les appelle extrême-droite, faux-semblants obligent. Il est
vrai que tout cela bégaie un peu et a bien
du mal à nous éblouir. Alors on papote, on papote. Comme si nous assistions à
une partie de boules ?