La dérive de l’UE vers un régime de type soviétoïde se
poursuit et se confirme.
Autrefois, quand on expédiait une lettre à un ami, on
pouvait être sûr que la confidentialité du message était respectée par l’Etat.
Hors période de guerre, le courrier n’était pas ouvert.
Aujourd’hui, l’Etat veut avoir accès à tout. L’Etat contrôle
les médias mainstream. Il se bat actuellement pour avoir le contrôle de tout ce
qui n’est pas aligné. C’est pourquoi Dourov est embastillé et Musk menacé.
En même temps, les lois répressives se multiplient. Il est
actuellement interdit de contester un traitement médical approuvé par l’Etat. Motif :
mise en danger de la vie d’autrui. Au prétexte de protéger la vie humaine, on
tue la liberté d’expression et de débat.
Bizarre cette évolution du capitalisme occidental, en
révolution permanente, vers un wokisme généralisé, c’est-à-dire un éclatement de
tout ce qui peut représenter une force d’opposition au marché. Le plus étrange
et contradictoire est que l’Etat est complice de sa propre disparition, car le
marché vise d’abord la mort de l’Etat, son principal concurrent.
Tout ceci fait l’impasse d’une autre force qui peut resurgir
à tout moment : le peuple, l’homme épris de liberté. La dictature du
marché et ses conséquences sociétales sont insupportables, comme toute
dictature. L’avenir peut nous réserver des surprises, en cas d’essoufflement de la sainte « croissance ».
La guerre en Ukraine comporte cette dimension, cette
confrontation entre deux dictatures, celle traditionnelle d’un pouvoir central autoritaire
d’un côté, celle du marché en révolution permanente de l’autre, un marché destructeur
de tout ce qui peut faire union.
Je crains que le marché, qui infiltre la vie, infecte
la société par toutes ses pores, qui écrase toute opposition, toute spiritualité par son « soft power » ne soit finalement
le vainqueur. Mais pas en cas de guerre ouverte et frontale, la direction que l’on prend en ce moment : le « marché » a trop peur de la mort, contrairement aux « autoritaires » encore attachés à quelques valeurs résiduelles telle la « patrie ».
On a le choix entre deux dictatures. Poutine croit que la sienne est la moins insupportable ...