@Gollum
Pas trop envie d’épiloguer sur Onfray, le singe savant capable de dire tout et son contraire. Aujourd’hui il dit qu’il se sent juif... Je lui reconnais sa capacité à faire des phrases et à lire, ce qu’il a fait avec cet article dans Le Point.
Les étapes préjudaïques jusqu’au monothéisme : on voit bien que c’est le travail de Jean Soler, qu’Onfray n’a fait que reprendre. Alors ses contradicteurs que vous avez mis en lien ont beau de dire qu’Onfray (Jean Soler) enfonce des portes ouvertes : pas comme si c’était antisémite ou complotiste de présenter ces faits aujourd’hui...
Intéressant le pont fait entre le mazdéisme et le yahvisme : même monothéisme, même manichéisme, même dualisme. Sachant que la bible hébraïque a été formée à Babylone, par les lettrés installés là bas après leurs dispersion, rien de tel que ce rapprochement théologique pour obtenir la bienveillance protectrice de l’empire. Avec la genèse tirée pour l’essentiel des mythologies sumériennes pour gage... Bel exemple de fabrication politique...
Oui, le rapprochement entre le judaïsme et le nazisme (le « peuple élu ») et le marxisme, c’est audacieux. Il faudrait voir comment Jean Soler explique ça dans son bouquin. Mais pour le moins, le monothéisme fabrique de la pensée monocausale : ça ne peut que marcher ensemble. D’où les idéologies exclusivistes du siècle dernier et qui est encore le mode de pensée dominant aujourd’hui chez les occidentaux. Alors que le polythéisme fabrique de la pensée multicausale, corrélative.
Si les monothéismes sont venus après les polythéismes et à partir d’eux, je fais une différence plus nette que vous. Le monothéisme, c’est un seul dieu, aucun autre n’existe et ne peut exister. Et le monothéisme ne sert pas à expliquer les lois du monde. Ce n’est pas la même chose qu’un dieu prépotent garant d’un panthéon où vivent toutes sortes de dieux, représentant toutes sortes de forces ,symboles ,principes, histoires, enseignements de lois cachées... Ce sont les fonctions de Zeus, de Brahman ou de Shiva, selon les courants hindouistes, Aton, c’est plutôt une monolâtrie, un dernier épisode à l’histoire religieuse égyptienne.