On va vers le modèle des USA où la propagande d’Etat est considérée a priori comme ne méritant aucun examen et à droit d’antenne et de publication à volonté et où des tentacules de l’Etat s’assurent qu’aucun exposé de vues alternatives ne touche la masse des gens.
Aux USA il a été prouvé que les grosses mains des services secrets faisaient la modération des contenus sur « Twitter » et « Facebook » mais souvent c’est bien plus discret.
Quand les voleurs s’érigent en gendarmes et se dotent de l’exclusivité de l’arbitrage de ce qui est vrai et faux, on imagine la difficulté pour le citoyen lambda d’avoir un aperçu du monde réel dans lequel il vit.
Cela n’a pas suffit de constater que les Etats sont des menteurs, complotistes, terroristes en série, il faut en plus qu’ils s’arrogent le privilège de décider de ce qu’on peut dire et écrire et bien sûr en se foutant de ce qui ne risque pas d’exposer ce qu’ils sont réellement.
Ceux qui pensent que l’homme n’a jamais débarqué sur la Lune, que la Terre est plate, que l’Antéchrist est déjà sur Terre et autres fantaisies continueront à circuler parce qu’elles n’exposent aucune vérité dérangeante pour les Etats.
Mais on a vu avec l’histoire du portable du fils Biden qu’il peut y avoir un complot d’Etat assisté par tous les grands médias, avec sanctions de ceux voulant sortir du rang et quand il est découvert, rien ne se passe.
On a vu avec le Covid qu’ils étaient tous complices pour se torcher avec le « Code de Nuremberg » en alignant mensonge sur mensonge pour obliger la population entière à courir des risques non quantifiables en couvrant les fabricants en cas d’effets non désirables, parfait exemple de privatisation des bénéfices et socialisation des coûts.
Ce n’est jamais l’inexactitude des faits allégués qui sera traquée, mais bien tout ce qui dépasse du narratif officiel. Et les dossiers qu’ils veulent cacher doivent être particulièrement chargés (complicité active et/ou passive d’un génocide en Palestine par ex) vu le peu de pouvoir du citoyen contre des comportements autoritaires qui pourraient basculer vers du fascisme sur un claquement de doigt.
On savait nos dirigeants largement hors la loi commune et absolument opposés à la démocratie et donc à l’information juste et aux débats d’idées pour affuter l’esprit des citoyens. Mais là, ils ne se cachent même plus, vu les pouvoirs que leur donnent et la puissance informatique et bientôt l’I.A.
Au début des années 1980, Jean Claude Bourret avait échappé de peu au licenciement pour avoir eu le culot de divulguer une information officielle (mais gênante) pour le pouvoir qui cherchait à la glisser sous le tapis. Ce sera bien plus tonique que ça à l’avenir.