Il y en a
qui rêvent de plus en plus fébrilement
de contourner leurs concitoyens une fois de plus. Rappel,
nous ne sommes pas des petits enfants à intimider mais des citoyens qui
comptent bien, vu le niveau olympique de bazar et de mensonges atteints dorénavant,
mettre en place sans plus tarder une véritable démocratie fondée sur la justice
sociale, la responsabilité et la
compétence en nous rendant incontournables.
En attendant,
pour ceux que la légende de l’ogre
mangeur d’enfants n’effraie plus :
→ L’objet de ce texte est les enjeux de la
situation en cours. Résumer c’est un peu trahir la richesse d’un texte et sa
cohérence. Prenons le temps de le lire en entier afin de moins errer dans la
parlotte médiatique très occupée à nous formater un prêt-à-penser à la botte de
ses employeurs public ou privés :
◊
« Le soumettre ou le démettre » (29/08/24- https://melenchon.fr/2024/08/29/le-soumettre-ou-le-demettre
« La
politisation des consciences est un fait de masse désormais et elle ne
s’interrompt plus.
Le Président
a cru qu’il rallierait la droite au « pôle central » macroniste.
C’est le RN qui a rallié la moitié du groupe LR à l’Assemblée. Toute
l’instabilité du résultat final tient dans les données du second tour. Si la
droite et les macronistes avaient voté comme nos électeurs au second tour en
barrage contre le RN, celui-ci aurait eu 58 sièges de moins et il n’y aurait
que 63 élus dans le groupe de Marine Le Pen, c’est-à-dire moins qu’en 2022. Et
les groupes du NFP compteraient plus de 250 députés. La majorité absolue était
à portée de main. La radicalisation politique dans le pays, c’est tout
simplement celle de la droite, du centre et des milieux médiatiques comme l’a
relevé l’analyste de droite Henri Guaino. Voilà pourquoi si le RN se remet de
sa défaite, le destin promis de toute cette partie du champ politique est de
finir sous la houlette de l’extrême droite ou en alliance avec elle, comme
c’est le cas déjà dans toute l’Europe.
Un : si Macron ne trouve pas les
moyens d’une coalition formellement établie plus nombreuse en députés que le
Front populaire, il n’a aucune légitimité pour nommer quelqu’un d’autre que
Lucie Castets. La bataille pour la censure du gouvernement usurpateur et pour
la destitution du Président seront mieux ressenties encore dans le pays. Deux : s’il n’a pas l’appui du RN
(fusse par abstention), aucun gouvernement ne tiendra face à une motion de
censure de la gauche. Trois :
la crise ne fait donc que commencer. Par conséquent les stratégies d’action
efficaces sont celles qui partent de ce constat. Quatre : LFI n’a reçu
aucune fin de non-recevoir après l’annonce le vendredi de nos AMFIS que Lucie
Castets restera notre candidate Premier ministre jusqu’à la fin de cette
législature, si elle en est d’accord. Le NFP est donc stabilisé en tant que
proposition politique durable : il a un programme, une candidate commune
au poste de Premier ministre et une coalition parlementaire. Face aux
turbulences à venir, le NFP a donc un fort potentiel de stabilité comme réponse
politique cohérente face aux rebondissements qui viennent.
C’est bien pourquoi Macron et la sphère médiatique jouent
avec autant d’application la carte de la division du NFP.
En effet, la France vit ses derniers jours de calme. Bientôt arrive l’intervention de la
Commission européenne qui dénonce le déficit excessif de notre pays. Puis il y
aura celle du FMI qui l’a placée sous surveillance pour la première fois de son
histoire. Ceux-là réclament un budget de pressoir. Par conséquent la solution
de « centre gauche » ou de centre droit n’aura aucune marge de
manœuvre. Elle restera collée aux politiques néolibérales. D’autant qu’on ne
tardera pas à réaliser, comme je l’avais annoncé aux présidentielles de 2022,
qu’il s’agit bien de réduire de 80 milliards les dépenses publiques au total
pour tenir les normes. Dès lors le débat se réduira à quelques mots :
augmenter les recettes, en faisant payer les très grandes fortunes par exemple,
ou diminuer férocement les dépenses. On verra alors combien la force de Lucie Castets
et d’un gouvernement du Nouveau Front Populaire, c’est la cohérence de son
projet économique.
En niant le résultat des élections comme l’avait déjà fait
aux USA Trump avec l’insurrection du Capitole, Macron marche à l’avant-garde de
« la fin du projet démocratique ».