@Armelle
Vous faites une analyse succincte, qui me semble juste, de la situation.
Concernant la rémunération il faut préciser deux choses :
— autrefois ( années 50 et 60, je suppose ) le salaire d’un instit était égal ( ou à peu près ) à celui d’un capitaine ( ou d’un lieutenant ? ) d’active.
Actuellement la différence est importante.
— j’ai vu plusieurs fois, diffusé par des enseignants, un tableau comparatif des salaires d’enseignants dans différents pays européens.
Mais sans aucune explication, seulement une revendication.
Or, de quels enseignants s’agissait-il ? Quel est leur statut ? Quelle est leur ancienneté ? Quelles sont leurs contraintes professionnelles : nombre d’heures de cours, de présence, de surveillance dans les couloirs et les cours et les réfectoires ; remplacement de collègues absents ; surveillance d’études surveillées ; faire classe 6 sur 7 au lieu de 4 ... réunions syndicales et conférences pédagogiques pendant ou hors des heures de classe ? ....
Je pense que vous avez malheureusement raison en ciblant le manque d’éducation en famille qui implique : « Dans notre modèle, l’instruction sans éducation est une chimère. »
Nabum qui était instit en classe de CPPN, SEGPA ? en sait quelque chose !
Et malgré toute sa bonne volonté et son expérience, il n’a certainement pas réussi à « sauver » beaucoup d’élèves.
J’approuve votre tir avec l’arbalète des mots sur les grévistes-déjà-autoproclamés, le jour même de la rentrée.
Y-a que SUD et la CGT pour se comporter ainsi : en racailles !