@Olivier Cabanel

Vous n’évoquez pas le pot de départ de notre Sinistre des Finances, prévoyant d’inviter 1500 personnes environ.. 

En ce qui concerne le budget et tout ce qui y touche, je me souviens des réponses de M. LEMAIRE devant la commission des finances, et ce bien avant toutes les élections, c’était en direct sur Public Sénat. 

La commission lui fait part de leur surprise sur les chiffres qu’ils ont en mains, ainsi que des notes de « Bercy » sur les prévisions qui ne correspondent pas à ce qu’ils ont lus dans le document et pour finir ce qui est annoncé au « bon peuple », 

— Les chiffres que vous avez annoncés ne sont pas bons ! Avez vous tenu compte des notes internes de Bercy qui sont nettement moins optimistes que votre document.

— Tout ne peux être dit aux Français, ils ne comprendrais pas et de toute façon c’est une décision politique, ajoutant qu’il en prenait toute la responsabilité.

Ensuite l’homme s’est agacé de toutes ces questions précises, n’hésitant pas à dire que ces dernières frôlaient la persécution ou quelque chose dans ce genre.

Doit on lui jeter la pierre ?

Bon avant c’était pareil, certes là, ce gouvernement de « spécialistes » à mis la barre très haut aussi. 

Pour finir, la Réforme des retraites, j’ai toujours trouvé qu’il ne fallait pas se focaliser sur l’âge, mais sur une durée de cotisation unique. Il y a deux mondes les travailleurs dits « manuels » (les vrais) et les autres. Evoquer un âge de départ à la retraite est trompeur ; la retraite à 60 ans comme la gauche l’exige ne veux rien dire.

Un travailleur manuel entre dans la vie active très tôt, entre 16 et 18 ans, actuellement la durée de cotisation s’élève à 43 ans à peu près donc il part en retraite à 61 ans pour une carrière sans interruption. Toutefois en fonction de certains critères le départ à 60 est possible...

Pour le restant la moyenne d’âge d’entrée dans le monde du travail est de 24 ans, donc après 43 années de cotisation en continu ça donne 67 ans.

Evidemment je ne parle que pour le « privé », on sait très bien que pour le « public » exerçant à peu près les mêmes métiers, c’est bien différent. Nous savons tous qu’il est plus fatiguant de travailler dans le public. A travail égal, fatigue inégale...

Quel est tout ce bin’s sur cette réforme, 67 piges c’est déjà ce qui existe, les départs à 60 aussi, en plus on ne mesure pas encore les effets de la précédente.

Par contre une bonne réforme se doit d’être unique, public-privé à la même enseigne. Ce qu’évidemment la « Gauche » ne veux pas, pensez donc c’est là ou se trouve leur électorat.

Quant aux facteurs de pénibilité lâchés par les fameux syndicats grands défenseurs des « ouvriers », pour ce qui est du privé, car pour le public, ils étaient quasi inapplicables. Insidieusement « ils » se battent pour faire reconnaître un facteur « fourre-tout » qui permettraient à leur adhérent/électeurs de partir plutôt.

Les risques « Psychosociaux », là le trou de la sécu deviendrait un gouffre abyssal, l’état s’emparerait du « surplus » des caisses du Privé, voir plus pourquoi pas, pour financer.

Rendez vous compte de la rudesse du métier de chauffeur de bus, la responsabilité terrible qui pèse sur ses frêles épaules en cas d’accident à la vitesse moyenne constatée de 10,6 km/h. Le chauffeur de car d’une société privée qui tous les jours en province amène des mômes à l’école, ne bénéficiant de rien n’a aucune responsabilité qui pèse sur ses épaules..... Enfin bref....