@olivier cabanel
Il n’y a rien d’« injuste » à ce qu’il y ait des taxes proportionnelles aux revenus (qui gagne 10 cotise 1, qui gagne 20 cotise 2), ou proportionnelles aux dépenses -et encore, la TVA sur les produits de première nécessité est moindre que sur les équipements optionnels.
Celui qui cotise 1 bénéfice des mêmes services publics (remboursement maladie, enseignement, voiries) que celui qui cotise 2. Donc déjà à ce stade il y a redistribution.
Un deuxième étage de redistribution est l’IR progressif, non pas proportionnel, mais à taux croissant (hormis la toute pointe de la pyramide sociale qui esquive en partie, on en est d’accord).
ref https://www.insee.fr/fr/statistiques/7669723
- L’approche élargie de la redistribution intègre l’ensemble des transferts publics,
dont une valorisation monétaire
des services publics
- Avant transferts, les ménages aisés ont un revenu 18 fois plus élevé que celui des
ménages pauvres, contre
1 à 3 après transferts [pas d’équivalent ailleurs dans le monde]
- 25 % du revenu national est redistribué et 57 % des personnes en sont des bénéficiaires
nets
PS : il n’est pas fait distinction dans cette étude de l’insee des prestations de type assurantiel ayant donné lieu à cotisation (sécu, retraite, chômage...) et de l’assistance non cotisée (minima, allocations soumis à condition de ressource...).
La part de la première catégorie décroit (notamment le moindre remboursement sécu, gel des pensions, etc.) et la part de la seconde augmente (nombre bénéficiaires CMU, RSA...).