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Commentaire de rosemar

sur Affaire Pelicot : horreur et consternation...


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rosemar rosemar 17 septembre 2024 21:24

@ETTORE

« Giulia Foïs, journaliste, a écrit le livre Je suis une sur deux sur le viol qu’elle a subi. Dans son parcours « vers l’après », les « mots [l]’ont sauvée », explique-t-elle. Emmanuelle Piet, la présidente du Collectif féministe contre le viol, l’a aidée dans ce chemin en lui permettant de « poser les bons mots ». « Elle m’a dit : »tu ne t’es pas fait violer, tu n’y es pour rien. Tu as été violée.« Cette phrase-là m’a enlevé un poids de dix tonnes », se souvient-elle.

Cette formulation « permet d’inverser la responsabilité alors que le responsable, c’est le violeur », abonde Emmanuelle Piet qui ajoute que c’est un mécanisme « assez spécifique au viol ». En s’exprimant publiquement sur le viol qu’elle a subi, Giulia Foïs, a été particulièrement exposée à ce vocabulaire. « Un jour, un journaliste m’a dit : »Giulia, vous avez décidé d’avouer votre viol.« Mais moi, je n’ai rien à avouer. Je n’ai rien fait. Je n’ai rien à cacher », se souvient la journaliste. »


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