@Phil
L’attitude en pointe de la GB dans cette guerre en Ukraine
Les neuneus diront que la guerre en
Ukraine est principalement le combat de la démocratie contre la dictature, le
combat de la merveilleuse UE de Mme Von der Leyen contre la terrible Russie de
Poutine. Ils se reconnaîtront.
D’autres y verront pour l’essentiel des
mouvements de plaques tectoniques géopolitiques avec l’enjeu eurasiatique au
centre. L’affrontement entre les thalassocraties et les tellurocraties.
J’ai introduit dans mon commentaire
une notion de « racisme », du moins d’écarts importants entre les cultures
occidentale et celles de pas mal de peuples du monde dont les Russes. Un « racisme »
à la Berlusconi (et pourquoi pas Jules Ferry) quand il affirmait la supériorité
de la culture occidentale. Un Italien a, il est vrai, de sérieux arguments. La
finance néocoloniale a remplacé les armées coloniales.
Dans cette guerre en Ukraine, il y un
peu des trois, sans oublier la prospérité qui est promise aux peuples de l’Est de
l’Europe rejoignant l’UE : salaires de quelques milliers d’euros contre
quelques centaines. A rapprocher des phénomènes migratoires.
Qu’en pensent les Américains, qui
finalement décideront une fois de plus du sort de l’Europe. Sûrement, c’est pour eux essentiel, que les
Ukrainiens ont le droit de s’enrichir, et à ce titre se rapprocher de l’UE. J’ai
l’impression que la grande géopolitique les intéresse moins qu’auparavant,
après les aventures afghane et irakienne, surtout si c’est Trump (mais ils gardent
toujours des centaines de bases militaires un peu partout). Quant à la
démocratie et les droits de l’homme, le thème chéri de nos neuneus, c’est une
bonne habitude américaine mais l’urgence est ailleurs, dans l’affrontement
entre deux blocs faisant craindre une nouvelle guerre de sécession.
Finalement, je compte quand même sur
les Américains pour trouver une solution raisonnable à la guerre en Ukraine. Les
Européens sont encore animés de vieilles passions plus ou moins morbides, souvenirs enfouis des guerres du passé, qu’ils
dissimulent derrière de grands principes, comme ces Britanniques qui meurent d’envie
de bombarder Moscou, et cette Von der Leyen, une Allemande qui ne m’inspire
aucune confiance. La France ? Elle a d’autres soucis.