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Commentaire de Fanny

sur En Ukraine, j'y étais


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Fanny 17 septembre 2024 22:08

@Phil
L’attitude en pointe de la GB dans cette guerre en Ukraine

Les neuneus diront que la guerre en Ukraine est principalement le combat de la démocratie contre la dictature, le combat de la merveilleuse UE de Mme Von der Leyen contre la terrible Russie de Poutine. Ils se reconnaîtront.

D’autres y verront pour l’essentiel des mouvements de plaques tectoniques géopolitiques avec l’enjeu eurasiatique au centre. L’affrontement entre les thalassocraties et les tellurocraties.

J’ai introduit dans mon commentaire une notion de « racisme », du moins d’écarts importants entre les cultures occidentale et celles de pas mal de peuples du monde dont les Russes. Un « racisme » à la Berlusconi (et pourquoi pas Jules Ferry) quand il affirmait la supériorité de la culture occidentale. Un Italien a, il est vrai, de sérieux arguments. La finance néocoloniale a remplacé les armées coloniales.

Dans cette guerre en Ukraine, il y un peu des trois, sans oublier la prospérité qui est promise aux peuples de l’Est de l’Europe rejoignant l’UE : salaires de quelques milliers d’euros contre quelques centaines. A rapprocher des phénomènes migratoires.

Qu’en pensent les Américains, qui finalement décideront une fois de plus du sort de l’Europe. Sûrement, c’est pour eux essentiel, que les Ukrainiens ont le droit de s’enrichir, et à ce titre se rapprocher de l’UE. J’ai l’impression que la grande géopolitique les intéresse moins qu’auparavant, après les aventures afghane et irakienne, surtout si c’est Trump (mais ils gardent toujours des centaines de bases militaires un peu partout). Quant à la démocratie et les droits de l’homme, le thème chéri de nos neuneus, c’est une bonne habitude américaine mais l’urgence est ailleurs, dans l’affrontement entre deux blocs faisant craindre une nouvelle guerre de sécession.

Finalement, je compte quand même sur les Américains pour trouver une solution raisonnable à la guerre en Ukraine. Les Européens sont encore animés de vieilles passions plus ou moins morbides, souvenirs enfouis des guerres du passé, qu’ils dissimulent derrière de grands principes, comme ces Britanniques qui meurent d’envie de bombarder Moscou, et cette Von der Leyen, une Allemande qui ne m’inspire aucune confiance. La France ? Elle a d’autres soucis.


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