@Octave Lebel
J’ai eu l’occasion de croiser Marine Tondelier et Mathilde Panot qui bavardaient ensemble à la fin d’un débat. Je leur ai dit à peu près ceci :
Tous ces débats, ces discours, c’est bien, c’est beau.
Mais, ai-je besoin d’être persuadé de la nécessité de la justice sociale, écologique et démocratique ? Non !
La seule question qui me taraude devant le péril en cours : y aura-t-il un unique candidat de gauche à la prochaine présidentielle ?
Nous assistons, impuissants, à la dérive autocratique de Macron comme nous avons assisté aux dérives de Mitterrand, de Jospin et de Hollande. Nous les élisons et nous ne pouvons pas les renvoyer alors qu’ils renient les valeurs de la gauche : sociale, écologique, démocratique.
De même, nous avons assisté au délitement de la NUPES sans avoir un quelconque mot à dire. Et nous regardons ceux du NFP négocier entre eux, en voyant les écarts qui peuvent provoquer la division sans que nous ne puissions intervenir.
Le NFP a mis la 6e République dans son programme. Qu’y a-t-il de précis dans celle-ci ? Si peu de choses. Est-ce pour redonner au peuple les moyens d’assumer sa souveraineté autrement que par les urnes ? Est-ce une constituante citoyenne qui élaborera la future Constitution ? Rien n’est moins sûr.
Alors le flou entretenu par nos représentants, qu’ils soient de droite ou de gauche, dans cette démocratie toute relative, il y en a marre.
J’attends un serment, de nos responsables de gauche, qui les engage à ce qu’il n’y ait qu’un unique candidat à la prochaine présidentielle.
Et moi, je fais le serment que s’il y a un seul candidat, quel que soit ce candidat, je voterai pour lui, elle. Mais s’il y en a deux, alors, aucun des deux n’aura mon bulletin de vote, d’une part parce qu’il n’aura aucune chance de gagner, d’autre part pour signifier à ces candidats multiples que ce sont des traîtres à la cause sociale, écologique et démocratique.
Réponse de Marine Tondelier : c’est à ça qu’on travaille.