@ D’Espeyrac

Alors au risque d’être classé dans la « fachosphère », marqué au fer rouge par des troupeaux d’idéologistes faussement humanistes (Il est plus simple d’évoquer la quantité infinitésimale de ceux qui ont le courage de leur actes et conviction, allant jusqu’à accueillir dans leur sein ceux pour qui ils prennent fait et causes. Les autres se réfugiant derrière cet epsilon, avec toujours le nouveau principe que l’exception fonde la règle)

Alors, merci de ce texte hélas dystopique que j’ai apprécié.

On peut être humaniste, compatissant, sans toutefois être dans l’excès. Nul doute qu’une partie des « migrants » viennent par peur, fuyant la folie humaine. Mais au lieu de « fuir » dans les pays voisins plus proches culturellement, « civilisationnellement », pour « attendre » une sorte de retour « à la normale » de leur « Pays ».

Ils/Elles préfèrent effectuer un périlleux voyage pour s’établir ailleurs, vers une sorte « d’Eldorado » qu’ils croient « bienfaisant ».

Ce qui pose beaucoup de questions, l’Afrique n’est pas à feu et à sang, mais force est de constater qu’elle est d’une instabilité extraordinaire doublée d’un véritable racisme ou xénophobie envers les « Pays » voisins.

Il est vrai aussi, que beaucoup ont bien du mal à « vivre » et que les afflux existants de « voisins » leur pose un problème bien difficile à résoudre.

L’Europe est « riche » n’est ce pas ? Et nous avons des problèmes avec cette « migration », alors imaginons pour ces Pays classés comme « pauvres » par le modèle occidental.

Ce continent est en effervescence depuis sa décolonisation, son partage à la serpe pour y créer des « Pays », sans aucune prise en compte des us et coutumes locales est selon moi la base même du problème, bien avant les fameux changements climatiques, faisant partis de l’arsenal justificatif développé par certains.

Soyons réalistes, ces « migrants » ne sont pas favorablement accueillis sauf évidemment par certains que nous connaissons et part d’autres, voyant là une main d’oeuvre d’enrichissement, sorte d’esclavagisme moderne en fait, se moquant pas mal des à coté, seul compte leur servilité forcée et leur bras.

-

La stabilisation globale du continent Africain est elle le sujet des nations occidentales ?

A mon sens je ne crois pas, le pillage des ressources, en laissant quelques subsides à un gouvernement local « corrompu » étant de mise. Il faut dire aussi que les « corrompus » peuvent aisément prendre exemple sur le comportement des corrupteurs, l’affaire est malsaine.

Des milliards sont déversés dans ce continent (tous ne sont pas instable quand même, en cherchant un peu....) mais cette manne en plus de donner « bonne conscience » rapporte gros et très gros même.

L’argent n’excuse pas le passé, mais doit-on sans cesse faire preuve de culpabilité, de ce qui est appelé l’évolution, car de tout temps l’homme à exploité l’homme, plus ou moins « vicieusement »

Tant que ces problèmes ne seront pas résolus, la « migration » durera.

Je suis bien d’accord avec @Eric F sur le problème d’SOS Méditerranée. Pour les raisons que j’ai évoquées en introduction. Le jeu est malsain, car ils/elles savent exactement ce qui arrivera aux « migrants » une fois le pied posé sur les terres d’espoirs.

Satisfaisant leur « bonne conscience » d’avoir sauvé des vies, se réfugiant ensuite derrière des états qualifiés d’irresponsable voir bien pire, qu’ils ont mis en face de problèmes dont ces « sauveurs » ne mesurent pas leur portée, ou se les cachent, pour apaiser leurs tourments.

Leur « sauvetage » devrait plutôt s’exercer sur place, tel les preux chevaliers d’une époque bien révolue, mettant en péril leur vie pour combattre aux cotés des opprimés sur leur terre, ou moins loin dans l’histoire par des actions menées par certains religieux et religieuses.

Non là, ils/elles se cachent dans une mer d’humanisme légal, reportant le problème sur d’autres. C’est d’une hypocrisie affligeante, qu’il est absolument interdit de contester, voir même d’évoquer sous peine de déclenchement de courroux exacerbés, par l’ombre d’un soupçon d’une éventuelle critique de la doxa.

En plus d’être un sujet attirant des sympathies, tirant des larmes, mais surtout apportant des votes, « l’affaire » des migrants n’est pas près d’être résolue, changement climatique ou pas.