Essai
●le premier
quinquennat d’Emmanuel Macron a été "celui
du « stop & go »
entre les quartiers et le gouvernement" (espoirs du plan
Borloo puis son classement sans suite, oubli des quartiers dans plan de
relance, crise sanitaire…) ;
●l’inégalité
territoriale est toujours un enjeu actuel (40% de QPV n’ont pas de crèche ; les
QPV disposent de 50% de médecins spécialistes en moins) ;
les QPV ont une
fonction de sas ou de tremplin (mobilité résidentielle et de revenus) ;
●les QPV ont une
contribution bien réelle à l’économie (la Seine-Saint-Denis, département le
plus pauvre de France, est le 8e contributeur net à la protection sociale et
celui où la masse salariale a le plus augmenté entre 2007 et 2018) ;
●la promotion des
modèles d’une réussite accessible a un vrai impact dans les quartiers
(programme Entrepreneuriat
pour tous et dans tous les territoires) ;
●la priorité est
d’améliorer les outils de la politique de la ville ;
l’ONPV, passé de
dix équivalents temps plein (ETP) lors de sa création à deux ETP en 2022
est "en état de
mort cérébrale".