On a un problème qui semble inexplicable, nous sommes le pays du monde où les prélèvements obligatoires sont les plus élevés, et la redistribution la plus importante (au point de diminuer par 3 ou 4 les écarts de revenus -en net-).

Pourtant, les prestations cotisées de sécurité sociale se réduisent : le taux de remboursement des soins (la part mutuelle et reste à charge va encore augmenter), la disponibilité des médecins et hôpitaux, le montant des retraites par rapport au dernier salaire, la couverture chômage, etc.
Où passent les dizaines et centaines de milliards ?

Mais on relève que la proportion d’administratifs augmente partout (alors que ça devrait diminuer avec l’informatisation).
Et aussi que les prestations non-cotisées (assistanat) concernent de plus en plus de gens : 200 000 personnes au RMI à sa créations, plusieurs millions au RSA désormais ; la CMU/CMUC et l’AME ont aussi un nombre croissant de bénéficiaires, alors qu’on prétend d’un autre côté que le chômage recule.
Les primes et allocations se multiplient : prime de rentrée et de Noël, chèque énergie, chèque carburant, prime isolation, prime voiture électrique...

il faut en revenir au système ’’cotisant/bénéficiaire’’ du CNR, la redistribution étant la différence de cotisation, et la prestation reçue étant identique (santé, famille) ou proportionnelle (retraite, chômage). Des minima doivent évidemment exister, avec des prestations d’urgence.

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Il y a évidemment par ailleurs l’augmentation exorbitante de marge -et donc de profit- de certains secteurs : énergie, médicaments, analyse médicale, agroalimentaire, services bancaires, etc.

L’état doit jouer son rôle de régulateur, non en subventionnant au consommateur le surcout -empoché par ces entreprises-, ou en taxant symboliquement après coup, mais en bloquant la marge des secteurs qui abusent (par rapport aux dix années avant la crise covid par exemple).