En tous cas, l’ambiance actuelle devrait éclairer les historiens.
Les élus, presque de tous bords, votent pour la guerre car ils s’y sentent poussés et n’ont pas le courage de s’opposer.
La plupart des organes de presse battent les tambours de guerre dans une surenchère permanente.
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Quand, il y longtemps, j’étais écolier, notre instituteur nous avouait « on ne connaît pas bien les causes profondes de la Première Guerre Mondiale ».
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J’ai toujours trouvé ça étrange, ne pas savoir pourquoi plusieurs millions de personnes se sont entretuées dans un grand massacre... l’attentat de Sarajevo comme déclencheur... l’assassinat de Jean Jaurès, l’inflexible anti-guerre, comme un permis de tuer partout en Europe.
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A présent, à la lumière des guerres récentes (Irak, Yougoslavie, Libye, Syrie), en cours (Ukraine, Proche Orient), en gestation (USA Europe monde Anglo-Saxon contre les BRICS), apparaît un début de réponse.
En 1914-1918 on a massacré car un certain nombre de fauteurs de guerres trouvaient dans ces massacres une solution à leurs propres problèmes, et ont pesé de tout leur poids, de toute leur influence, pour la guerre. A ce moment là, l’Allemagne devançait la France partout, et devenait aussi un concurrent redoutable pour notre empire colonial, gagnant des Pays Africains à son influence.
Les milieux d’affaires Français ne l’entendaient pas de cette oreille.
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On sous estime, dans la génèse de toutes les guerres, le rôle joué par les fauteurs de guerres.
De nos jours, nous avons récemment eu une période d’une dizaine d’années sans inflation, et à taux d’intérêts nuls. L’argent ne rapportait plus. D’autant que notre Occident est désindustrialiser, difficile d’y invesir. Période bénie pour les Etats, qui pouvaient emprunter sans intérêts, mais je me demandais comment les puissants de ce Monde, ceux qui prêtent au final, pouvaient vivre cette période ou l’argent ne rapportait plus.
La réponse est venue avec la guerre en Ukraine puis le sabotage des gazoducs Russo-Européens... l’inflation et les taux d’intérêt sont remontés, du fait du renchérissement du coût de l’énergie. Les riches prêteurs pouvaient retrouver le sourire.