Sinon quelques rappels.
(1/2) Des
ghettos de pauvres et d’immigrés ont été créés peu à peu avec le soutien de
politiques publiques que l’extrême-droite a toujours soutenues, combattant au
côté des droites toutes les politiques de logement, de rénovation urbaine et de
mixité sociale destinées à casser cette
logique infernale - "Le
premier quinquennat d’Emmanuel Macron a été « celui du »stop
& go" entre les quartiers et le gouvernement en mettant fin aux espoirs
du plan Borloo" avec l’approbation de l’extrême-droite (rapport sur la politique de la ville,
un tremplin pour les habitants,
commission des affaires économiques du Sénat 19 juillet 2022) ↔ "Près
de 6 millions d’habitants vivent dans une forme de relégation voire
parfois, d’amnésie de la nation" (2017-2023
: Rapport Borloo et nouvelles émeutes)"
- Tout en refusant d’en faire un problème
transpartisan qui aurait obligé les uns
les autres à une continuité d’action absolument indispensable et à une
solidarité des territoires. Préférant l’électoralisme qui leur profite bien sûr
auprès de ceux qui sont forcés à une cohabitation ou un voisinage rendus
difficiles. Un ghetto engendrant toutes sortes de trafics et d’insécurité en
réalité contenus plus ou moins mais pas réellement combattus. Tout le monde
peut le voir, avec des arrière-pensées tellement patentes, CNEWS, Zemmour, MLP et Cie bien sûr dénoncent
avec une indignation outrancière la situation en se gardant bien d’expliquer
les origines et l’enchaînement des causes et conséquences.
Cet
électoralisme va bien au-delà parce qu’opposer entre eux des gens pauvres ou appartenant à la classe moyenne a toujours
marché. On fait croire que les uns profitent de la situation en contribuant peu
à la richesse du pays au détriment des autres. C’est faux mais crédible parce qu’ en se fiant aux apparences du quotidien, on va toujours
trouver des exemples que l’on généralise et cela a la force de l’évidence qui vient
combler notre besoin de comprendre et d’avoir un responsable. Cela a l’immense
avantage d’apporter des arguments tout faits aux politiciens
et surtout cela permet de détourner l’attention des causes profondes des
difficultés sociales qui sont fondamentalement le partage inéquitable des
richesses produites par le travail. C’est-à-dire des salaires et conditions de
travail qui seraient corrects, des services publics de qualité et de proximité qui
renforcent le lien social et une politique économique qui n’oppose pas le
travail et sa valeur avec la rentabilité
pour l’actionnaire.