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Il ne faut plus se laisser intimider.
Les déclarations de Bruno Retailleau, en particulier dans un très long entretien au Figaro Magazine, suscitent un vif émoi de la part d’idéologues qui sont ses adversaires compulsifs (le réel qu’il voit, ils ne veulent pas le voir !) ou de naïfs qui ont fait de l’humanisme une opportunité d’abandon et de délitement.
Pourtant cette évidence qu’il énonce : « Quand le droit ne protège plus, il faut le changer », me paraît tellement à la fois de bon sens et d’un authentique humanisme (celui qui se met au service de la majorité des honnêtes gens et de la pluralité des victimes) qu’on aurait pu espérer un consensus quasi général.
En effet, sur des statistiques aujourd’hui indiscutées qui révèlent un lien entre une immigration non contrôlée et la criminalité qui peut en en surgir, sur la très faible exécution des OQTF et, plus généralement des peines, sur l’absurde loi sur les mineurs de 2021, le ministre de l’Intérieur affirme ce que la rectitude intellectuelle et le réalisme social et politique devraient inspirer à tous.
Je pense que le nouveau garde des Sceaux, dans son rôle et attentif à le préserver, ne se sentira plus contraint de mettre des bâtons dans les roues de son collègue de l’Intérieur, qui lui-même est parfaitement au fait des grandeurs et des faiblesses de la Justice.
Il ne faut plus se laisser intimider.