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Commentaire de SPQR-audacieux complotiste-Monde de menteurs

sur Claude Malhuret : du vol des élections aux chefs d'escadrille...


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Par les temps qui courent ,dans la plus grande liberté de parole, femmes et hommes déploient leur pensée, leur représentation du monde, leur création très loin de la médiocrité du pouvoir en place .../

https://www.dedefensa.org/article/notre-chute-selon-edgar-allan-poe

Notre chute, selon Edgar Allan Poe

• Un bel exercice de Constantin von Hoffmeister : écrire une nouvelle selon le style et les visions d’Edgar Allan Poe. • La maison est celle de notre civilisation (la Maison-Occident) et les Usher décrivent l’horreur de cette chute.

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Quelle heureuse et terrible idée a eu Constantin von Hoffmeister de faire une adaptation de la fameuse nouvelle de Edgar Allan Poe, dans une langue qui rejoint effectivement celle de Poe et aussi de H.P. Lovecraft, selon des circonstances qui sont proches de celles qu’on retrouve chez ces deux grands écrivains du fantastique lorsqu’il atteint à la métaphysique. Cela se fait à l’heure où triomphe une mini-série sur Netflix, adaptation “modernisée” de ‘La chute de la Maison-Usher’, cette nouvelle de Poe qui fut portée à notre connaissance en français par Charles Baudelaire, traducteur et frère en littérature désespérée de Poe. La nouvelle date de 1839, la traduction des années 1850, puis diverses adaptations au cinéma, pour terminer, pour l’instant, par cette mini-série de Netflix en 2023, considérée comme l’une des meilleures mini-séries jamais réalisée.

Le thème, récurrent et éternel, est un grand “standard” de la grande littérature du fantastique : une maison représentée comme un personnage vivant, atteint d’un processus mystérieux de dégradation, une sorte de maladie, qui la décompose peu à peu tandis que les propriétaires, d’une riche famille totalement en cours de dégénérescence, subit le même sort que la maison sans pouvoir se détacher d’elle et de son destin de malédiction. La mini-série, – qui prend beaucoup de liberté avec l’adaptation à partir du récit initial, – met en scène une dynastie de capitalistes de ‘Big Pharma’ tandis que von Hoffmeister va un pas plus loin, au-delà de quoi il ne saurait plus rien avoir que notre fin. La maison devient la Maison-Occident, et la mystérieuse et mortelle lèpre dont elle est la victime est une allégorie du mal dont notre civilisation est présentement frappée..../


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