@Julian Dalrimple-sikes
Il y a des sujets qui attirent l’attention alors que d’autres, si proches de nous, si proches de notre quotidien, sont peu évoqués. Il en va ainsi de la pollution atmosphérique, cause première des épidémies de maladies respiratoires en automne-hiver, mais aussi de cancers.
Comme je n’ai pas évoqué dans mon précédent post la « pollution atmosphérique », incontournable lorsque l’on évoque les cancers, je me rattrape.
Le cancer du poumon reste la première cause de mortalité des cancers.
Pollution de l’air et cancer
... « Après avoir examiné soigneusement les dernières données de la littérature scientifique disponibles, les principaux experts mondiaux réunis par la section des Monographies du Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC), ont conclu en octobre 2013 avec des preuves suffisantes que l’exposition à la pollution de l’air extérieur augmente le risque de cancer du poumon (Groupe 1). Ces experts ont également noté une association positive avec un risque accru de cancer de la vessie. Les particules en suspension (ou matières particulaires), une composante majeure de pollution de l’air, ont été évaluées séparément et ont également été classées comme cancérogènes pour l’Homme (Groupe 1). Cette évaluation du CIRC a montré un risque accru de cancer du poumon avec des niveaux croissants d’exposition aux particules et à la pollution de l’air. Bien que la composition de la pollution de l’air et les niveaux d’exposition peuvent varier considérablement entre les lieux, les conclusions du Groupe de travail s’appliquent à toutes les régions du monde. »
« Lung cancer, cardiopulmonary mortality, and long-term exposure to fine particulate air pollution »
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/11879110/
« The effect of air pollution quality on lung cancer rates in middle-income and high-income countries : a panel data analysis approach »
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/39234094/