Toujours ce tropisme, chez l’auteur, consistant à justifier la conquête sanglante des territoires d’Afrique du Nord par nos troupes coloniales, par le commerce d’esclaves chrétiens européens pratiqué par les Barbaresques, alors que ces mêmes états européens pratiquaient également l’esclavage de ces Barbaresques depuis des siècles, souvent via des contrats officiels passés avec les corsaires en Méditerranée…
Le commerce d’esclaves était une pratique tellement universelle qu’il est vain, d’une part, de chercher à savoir qui a commencé et malhonnête, d’autre part, d’y trouver un argument justifiant les massacres et l’asservissement de peuples entiers par la conquête coloniale.
Ce biais d’appréciation s’ajoute au silence sur le maintient de la pauvreté (du non-développement volontaire pour faciliter le pillage des ressources) par le colonialisme puis par le néocolonialisme chrétien après les indépendances. Cette pauvreté, ce non-développement, toujours entretenus aujourd’hui par des guerres et des guérillas incessantes financées par l’Occident chrétien en Afrique et ailleurs et l’insécurité extrême qui les accompagne, expliquent largement l’actuel problème migratoire qui est l’objet de cet article.
L’occident chrétien (et l’Europe particulièrement), paye le prix de ses politiques coloniales dévastatrices passées et présentes.
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