Nos dirigeants semblent attendre les élections états-uniennes pour décider quoi que ce soit sur l’Ukraine. Il serait pourtant facile de préparer l’opinion publique pour transformer une défaite militaire en négociations volontaires.
- Une bonne campagne de presse « découvrant » des aspects insoupçonnés du régime de kiev, tels qu’un président illégitime (son mandat est fini), des néonazis plus présents et plus influents qu’on ne le pensait, reportages à l’appui, une censure culturelle majeure, des statues de poètes (Pouchkine) abattues, des manuels scolaires d’histoire carrément révisionnistes, voire délirants, des morts bien plus nombreux qu’on ne le croyait, une opinion publique ukrainienne hostile à la poursuite du conflit, une corruption massive chez les militaires, recruteurs ou étoilés. j’ai raté un reportage sur les belles bagnoles nombreuses à Kiev, gageons que l’argent américain n’ a pas été perdu pour tout le monde.
- Quelques reportages rappelant que les USA ont quitté le traité sur les missiles balistiques, quelques entretiens traitant d’équilibre géostratégique, valorisant les traités de paix, la limitation des armements, vantant les bienfaits des équilibres politiques, etc. Quelques reportages rappelant l’amitié franco-russe au long de l’histoire, ou le côté cosmopolite d’Odessa, ville fondée par Catherine II, un rappel de la complexité ethnique de l’Ukraine, y compris à ouest, avec les problèmes linguistiques et scolaires qui vont avec, etc.
- Puis, conclusion logique, on cesse le soutien militaire et on pousse Kiev à négocier. Orban sur ce point, a dit ses quatre vérités à l’UE, ça leur a pas plu.
Plus l’UE persiste dans ses déclarations jusqu’au boutistes, plus le final sera douloureux.