@Francis, agnotologue
Je pense que vous inversez : dans un régime socialiste (bolchévique ou fasciste), l’économie n’est pas le pouvoir politique, mais le pouvoir politique est l’économie. C’est pour cela qu’il s’agit de dictatures exorbitantes. (Le fascisme est une variante nationale du socialisme... la nation y remplace la classe... « tout dans l’état, rien hors de l’état, rien contre l’état » définissait Mussolini).
Dans un régime socialiste (bolchévique, fasciste, social-démocrate, etc.), on améliore sa condition non pas en améliorant sa production mais en améliorant son positionnement dans la nomenklatura. Car la distribution économique de dépend pas du marché (ce qu’on y apporte et ce qu’on en retire) mais de la décision politique (être bien vu des dirigeants).
C’est assez proche, par certains aspects, de la courtisanerie versaillaise d’Ancien Régime où le roi distribuait les prébendes, les sinécures et les pensions financées sur le dos du contribuable. On améliorait sa condition non en travaillant mais en se faisant bien voir du roi.
Le socialisme (dans toutes ses variantes) confond le pouvoir (potestas) et la propriété (proprietas). Alors que le régime libéral les distingue soigneusement, et contraint le pouvoir à respecter la propriété. Chacun agissant dans le cadre de la propriété y jouit de la liberté tout en respectant celle des autres.