@Fanny
En une phrase, vous tuez le marxisme, et une partie de l’effort
humain de contrebalancer la nature, la loi du plus fort.
Pour un libéral, la
« nature » n’est pas la
« loi du plus fort ». L’homme est un animal social, le droit s’y exerce de manière naturelle non-écrite. C’est la théorie du droit naturel. L’idée que dans une communauté primitive le fort vole arbitrairement le bien du faible est contraire au droit naturel (et à l’expérience anthropologique). Il existe, certes, des plus forts qui volent des plus faibles, mais ce faisant ils bafouent le droit naturel (et cela est confirmé par l’étude anthropologique des sociétés humaines). La « loi du plus fort », en tant qu’arbitraire, n’est pas conforme à la nature. Elle est un crime. Au contraire, les socialistes assoient leur doctrine sur l’idée que l’homme est un animal isolé et que la société est une création artificielle (un simple contrat social). Dès lors, à leur yeux, il y a en effet confusion de la nature et de la loi du plus fort. Mais cela n’est pas vérifié par la science anthropologique qui montre que l’homme à l’état primitif est naturellement un animal social.
Les socialistes ne nient pas la « loi du plus fort », mais cherchent simplement à l’utiliser à la manière d’un prétendu Robin-des-Bois (voler les riches pour donner aux pauvres). Le Robin-de-Bois n’est qu’un « dictateur bienveillant ». C’est le libéralisme qui, en distinguant entre propriété et vol, détruit réellement la « loi du plus fort », et circonscrit chacun dans la limite de ses droits légitimes.