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Commentaire de Et hop !

sur Qui veut la peau des services publics ?


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Et hop ! Et hop ! 16 octobre 2024 09:38

Il y a un truc que vous ne comprenez pas, c’est que ce n’est pas l’argent qui est la richesse, mais ce qu’on peut acheter avec, donc la production manufacturée, artisanale, agricole, les services utiles comme médecin, femme de ménage, coiffeur, architecte, restaurateur.

Donc vous n’augmenterez pas la richesse des Français si vous n’augmentez pas la production de richesse produite en France, c’est-à-dire la quantité produite de chaussures, de médicaments, de scooters, de pianos, de casseroles, de livres imprimés, de skis, de tracteurs, de pommes, de fauteuils, de fromages, de maisons, de tissus, de téléphones, d’outils, de vélos, de tapis, de machines à laver, de détergents, d’ampoules électriques, d’autobus, de voiliers, de fenêtres, d’ordinateurs, de lits, de ciseaux, de voitures, de graines, d’engrais, de plâtre, de guitares, de chalutiers, de fusils, de ballons, de conserves, de lunettes, de trains,...

La répartition entre salariés du public et du privé, entre employeurs et employés, est une répartition des droits de consommer cette production, ce qui suppose qu’elle existe. Dans le secteur public, aussi bien que dans le privé, il y a des secteurs productifs de richesses sous forme de biens et de service, et des secteurs complètement parasitaires, comme dans le public les 1000 parlementaires alors que 500 suffiraient, les administrations pléthoriques des hôpitaux au détriment des soignants, les fonctionnaires nécessaires pour appliquer un Code des Impôts qui fait 2000 pages au lieu de 100, dans le privé tous les revenus spéculatifs, presque tout le secteur de la banque et de l’assurance qui ne sont pas strictement mutualistes, tout le secteur de la publicité et de la communication, tout le négoce qui n’est pas de l’achat en gros pour vendre en détail. 

Il y a un moyen très simple d’augmenter les revenus de l’État sans faire diminuer la production intérieure de richesse, c’est les droits de douanes : toutes les cotisations sociales devraient être transférées sur les marchandes importées, car les délocalisations sont justifiées par la recherche à l’étranger de main d’oeuvre beaucoup moins chère parce qu’elle n’a pas les mêmes droits sociaux qu’en France.


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