@Patrice Bravo

Bref des manoeuvres « OTANienne » comme il se faisait avant la chute du mur. Dans un sens ce n’est pas idiot, techniquement cela permet de vérifier l’interopérabilité entre les forces. 

Toutefois, je mettrai un petit bémol à tout ça, non pas sur la partie financière du tout, prix en charge par l’OTAN, mais sur des composantes indispensables, peu citées et surtout passées sous silence.

« Faire la guerre », dont acte, mais un militaire à besoin de manger, de munitions, et surtout aujourd’hui compte tenu du temps de survie sur un champ de bataille d’être soigné. Hormis les chaine d’approvisionnement nécessaires, l’armée n’étant pas Amazon tout de même, elle reste efficace dans cette logistique, mais hélas sur le papier, les multiples coupes budgétaires lui ont réduit ses moyens. (Mais peut être que dans l’esprit de certains « hauts gradés » les taxis de la Marne peuvent être réemployé, allez savoir !)

Après reste la question des stocks, un militaire, un char, un avion, un canon, ça utilise des munitions, combien à t-on de stock pour tenir ? Il en va de même pour la partie soins ? De mes souvenirs, il y a plus de 40 ans déjà, l’armée Française dont la structure, la composante, était basée sur un conflit éclair venant de l’Est n’avait que 48 heures de réserve.

Depuis, l’Armée Française s’est restructurée, pour des interventions autres que la haute intensité, des opérations extérieures en fait, c’est un choix.

Mais c’est complètement différent entre tirer des munitions quelques fois sur des forces terroriste à l’autre bout du monde et tirer dans une journée, l’équivalent des opérations « Africaines » n’a plus rien à voir, il faut en avoir les moyens.

Je ne pense pas que les usines automobile tournent de nouveau des obus comme en 14 « 1914 je précise  ». Il faut savoir rester raisonnable (humble ?) sur nos capacités réelles, surtout ne pas se réfugier uniquement derrière des progrès technologiques, pensant que l’ennemi n’en a pas. Bref, « restructurer » ou « adapter » l’armée de métier à d’autres champs d’interventions ne se fait pas en un jour. 

Tout comme un avion de chasse quel qu’il soit ne vole pas sans un troupeau de technicien très expérimentés au sol. En faire voler tout plein, saturer le ciel posera très rapidement des problèmes immenses de maintenance. On à peut être les hommes, mais les pièces détachées..... 

Un maçon manquant de parpaings ou de sable va rapidement cesser son travail...

Ca c’est pour la partie « technique » de l’affaire, reste maintenant l’autre partie et non des moindres, « l’intérêt ».

Notre Nation n’est aucunement menacée par la Russie, même si cette dernière désire fortement retrouver son aura et ses terres perdues. Elle n’est pas à nos frontières et ne les menaces pas.

Voudra t-elle s’emparer de la France après ? comme ont tente de nous le faire croire. Bien sûr cela n’engage que moi, mais je ne crois pas. Mais il existe des menaces commerciales, nombre d’entreprises ayant des usines dans les Pays de l’Est Européen à bas coût de main d’oeuvre et oui, comment gagner des sous ?

Bref, merci l’UE. Donc, le but ’est pas l’Ukraine, mais de protéger des intérêts financiers, comme toujours me direz vous..

Je fais un aparté sur cette phrase de votre article.

«  L’armée de Terre marche au son du canon  » et « le canon gronde de l’autre côté du Dniepr », souligne le général Betrand Toujouse, cité par Forces Opérations.

Sincèrement, la lecture de ce genre de phrase, les mots employés sont d’un dramatisme absolu, ayant l’impression de remonter plus de 107 ans en arrière, me faisant bondir. Et nul ne relève ces derniers issus de revanchards ou nostalgiques.

C’est fou comment des « étoiles » peuvent d’un coup transformer un homme qui malgré tout à exercé sur le terrain dans des OPEX, Comment peut on aujourd’hui prononcer ces mots emplis d’outrecuidance, alors que la vie du militaire est primordiale. Ont en à déjà pas beaucoup alors ? 

Dramatique je pense que les citations de Sun Tzu à propos de la guerre sont empreintes d’un réalisme absolu, elles ne sont sûrement pas enseignées à Saint Cyr !

Comme celle ci :

« L’Art de la guerre est de soumettre son ennemi sans combat »

Ou bien

« Un bon général à gagné la bataille avant de l’engager »

Et pour finir celle qui semble à mon avis totalement inconnue de notre bon général ou très mal interprétée, par un déni de la réalité

« Connais l’adversaire et surtout connais toi, toi même »

Bah me direz vous, quant l’on voit les conséquences de la qualité de l’enseignement sur la bonne gestion financière d’un état à l’ENA alors !

Puis il me semble aussi, qu’en ce moment nos caisses sont vides, que nous ayons de très légères difficultés à quérir l’impôt, bref la France sera plus riche en dettes qu’en PIB, alors les grandes envolées lyriques, d’un temps révolu destinées à faire vibrer la fibre patriotique dans l’esprit du Gaulois râleur...

Puis la Banque outre Atlantique a elle aussi quelques petits soucis à régler.

Et pour conclure, l’arrivée de la Russie dans une partie de l’Ukraine, n’est pas apparue comme ça, le Président Poutine ne s’est pas dit un beau matin, tient je vais aller en Ukraine, l’Est de son territoire est à moi !