@Hervé Hum
Bien.
Vous
affirmez que je présente des croyances : rien n’est plus
faux.
Quelques
précisions.
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Constater
que les théories, de tous temps, deviennent immédiatement des
obstacles à la compréhension de l’univers, ce n’est pas une
croyance, c’est un fait établi.
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Les
liens de causalité qu’elles supposent participent à
l’aveuglement général, en fermant toutes les autres pistes.
-
Quand
on rencontre un obstacle, la croyance serait de s’y affronter sans
changer de point de vue, ou sans faire un pas de côté.
L’intelligence consiste ici à faire demi tour sans hésitation.
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Vous
ne comprenez pas que le processus créatif n’est pas seulement
indifférent à l’appât du gain, mais à tout objectif préalable.
Des
exemples.
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L’accélération
des galaxies lointaines <=> la « fatigue » de
leurs photons … quelle purge !
-
Des
effets gravitationnels « expliqués » par de la
« matière noire » <=> sans blague ? Personne
n’a trouvé autre chose ?
-
Si
l’observateur est impliqué totalement dans l’observation, que
signifie l’observation ?
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La
théorie du tout <=> supercherie de l’ignorance prétentieuse
des humains qui croient cela possible.
Vos
propos vous emprisonnent dans la voie sans issue du scientisme le
plus stérile, qui est la bouteille opaque de votre horizon :
sachez qu’il existe une sortie par le goulot.
J’ai
confiance dans la capacité de tout être humain à se comporter en
accord avec les lois (inconnues, si elles existent) qui sembleraient
régir l’univers.
Il
est pour cela inutile et erroné d’attendre de pouvoir les
expliciter.
Quand
on constate un blocage de la compréhension, l’intelligence est de
sortir de la prétention à tout comprendre, qu’il faut accepter
définitivement inaccessible, et se contenter de voir, d’écouter,
de respirer (parce que nous ne sommes pas des intellects abstraits :
on vit), et de laisser venir ...