@Hervé Hum
Nous ne divergeons pas sur le fond. Vous ne définissez pas la monnaie, vous expliquez l’une de ses utilisations qu’Aristote appelait facilité d’échange, en soulignant que c’est un échange d’énergie humaine, ce que j’approuve. Une autre utilisation vue par Aristote est la réserve de valeur, que vous appelez thésaurisation, que je n’approuve pas plus que vous, comme le fait que l’épargne ne doit pas produire d’intérêts mais fondre avec le temps.
Le seul point sur lequel nous divergeons c’est quand vous écrivez « ce qui est créé est détruit lors de sa consommation », ce qui est juste mais qui ne tient pas compte que la monnaie scripturale qui a été créée par la banque, a été une première fois détruite, comme vous le dites, lors de la consommation de ce qu’elle a permis d’acheter, mais qui devrait être détruite une deuxième fois lors de sa récupération par la banque. Le principe de la monnaie scripturale est en effet de la détruire quand la banque la récupère. La destruction bancaire ne peut être que fictive, ce qui fait monter la dette mondiale d’un argent qui n’a jamais existé.
Pour moi c’est vous qui êtes sur la bonne voie mais devez poursuivre vos raisonnements avec les lois de la thermodynamique sachant que la monnaie n’est qu’un vecteur d’énergie humaine. Un tout autre sujet mais aussi intéressant est que la monnaie est devenue un fait social total.
Mais malheureusement nous sommes très loin des analyses inexistantes du peuple qui s’en moque (voir le peu d’intérêt pour mes articles sur le sujet) et de ses « élites » qui n’y comprennent rien.