@Et hop !
Quelques réponses personnelles et non exhaustives à votre questionnement :
- La misère des « français musulmans »,(*) citoyens de seconde zone de l’Algérie française durant la colonisation, a constitué un puissant « booster » d’immigration de main d’œuvre bon marché avant guerre, ainsi que pour la reconstruction de la France d’après guerre et même l’après indépendance, car on ne sort pas socialement et économiquement indemne de 132 ans de colonisation, dont 7 ans et 8 mois de conflit révolutionnaire.
- Ceux là mêmes ayant profité économiquement de la colonisation, sont également ceux ayant provoqué et exploité l’immigration algérienne, y compris de nos jours en détournant sur cette dernière, grâce au ressentiment aussi vivace qu’entretenu de l’humiliation décoloniale, le mécontentement social provoqué par leur maléfique cupidité.
- Si les dégâts du colonialisme n’épargnent pas le colonisateur au plan psychique, comme l’a pertinemment souligné Frantz Fanon, lesdits dommages ne l’épargnent pas davantage au niveau socio-économique, l’addition pouvant se prolonger durant des décennies après la décolonisation, surtout lorsque cette dernière s’est faite violemment.
- Politiquement mature par les souffrances endurées, malgré son analphabétisme provoqué, le Peuple algérien a su très tôt faire la différence entre peuple et dirigeants français, il n’a donc jamais cédé à la francophobie. Il n’est qu’à constater que pas un cheveu n’ait été touché des 200 000 français restés en Algérie après l’indépendance, ou voir comment les algériens accueillent leurs pieds noirs encore de nos jours.
Mais, malheureusement encore une fois à cause de ladite caste, plus $ionnisée que jamais et dirigeant toujours la France, cela pourrait changer en raison de l’injustice criante de cette dernière à l’égard du Peuple Palestinien, son ignominieux soutien au génocide toujours en cours et, surtout hélas, partagé par une part non négligeable de la population française, malgré les douloureuses leçons de l’Histoire. . .
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(*) Ils n’ont pas osé la mention « indigènes », tel qu’ils le pouvaient suivant leur ségrégationniste code de l’indigénat, mais néanmoins, en république laïque, il ont mentionné la religion, ce qu’ils n’ont jamais fait pour les algériens adeptes d’autres confessions, les musulmans déjà dans le collimateur idéologique de certains ?