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Accueil du site > Tribune Libre > L’Accord franco-algérien de 1968, parlons-en !

L’Accord franco-algérien de 1968, parlons-en !

Lors de son discours de politique générale, prononcé le 1er octobre dernier, à l’Assemblée nationale française, le nouveau Premier ministre Michel Barnier a abordé la question de l’immigration et évoqué la renégociation des accords migratoires de la France avec certains pays.

Bien qu'il ne l'ait pas explicitement mentionné, c'est a priori l'accord franco-algérien de 1968 qui est dans sa ligne de mire.

Comment peut-il en être autrement lorsqu’il ne se passe plus une semaine sans que l’Algérie et ses ressortissants ne soient convoqués dans le débat politique français ?

C’est d’autant plus vrai, depuis que le Rassemblement National de Mme Le Pen semble avoir déclassé la classe politique traditionnelle, en particulier celle de la droite, et atteint le seuil de nuisance suffisant pour faire et défaire les gouvernements, en attendant d’accéder au pouvoir central.

C’est désemparée et acculée, par la déferlante de l’extrême droite, que la classe politique française de droite, s’est engouffrée, dans l’agitation populiste de l’accord de 1968, un accord vidé de son contenu mais qui manifestement permet néanmoins de se positionner et surtout de tenter d’exister dans un espace politique dévasté et dévitalisé de ses idéaux et de ses grandes idées politiques traditionnelles.

Se faisant, la voilà donc en renfort de ceux qui ont l’obsession de l’Algérie et des Algériens !

Et pour tenter, vainement, de convaincre un électorat qui ne lui est de toute façon pas acquis, elle épouse, par conviction pour certains, de manière complètement désinhibée et assumée des thèses et des éléments de langage jusque-là l’apanage d’une extrême droite raciste et xénophobe, composée de nostalgiques de l’Algérie française et des orphelins des temps « bénis » du colonialisme.

Elle accepte et justifie le délitement de la pensée humaniste, auquel elle participe, et couvre les propos les plus nauséabonds, déversés sans limite à partir des grands médias, et ciblant les musulmans et les arabes de manière générale, et les Algériens de manière spécifique.

Autant de thèmes et de postures porteurs pour une classe politique désorientée, en plein naufrage politique, sans leadership et sans idées innovantes face aux immenses et réels problèmes qui se posent à la société française et auxquels elle n’arrive pas à répondre, sans avoir à sombrer dans les idées sordides, funestes et extrémistes.

L’agitation politicienne autour de l’accord franco algérien du 27 décembre 1968 n’est donc rien d’autre que la traduction non assumée de ce désarroi politique.

Or, que contient et qu’apporte cet accord de 1968 à l’Algérie et à ses ressortissants présents sur le sol français et en quoi il constitue aujourd’hui un problème pour la France et les français ?

L’accord de 1968, qui porte le nom complet de « Accord relatif à la circulation, à l’emploi et au séjour en France des ressortissants algériens et de leurs familles », avait été initialement conçu pour favoriser l’entrée d’une main d’œuvre algérienne pour construire la France et contribuer à son développement. Il est donc loin d’être le fruit d’une aumône française !

Mais au fur et à mesure que les idées de l’extrême droite progressaient, en particulier à la faveur des difficultés économiques et sociales de la France, cet accord est devenu un enjeu politique pour la droite dans les débats sur l’immigration en France.

Et progressivement, les gouvernements successifs français vont aligner les dispositions de cet accord sur le droit général des étrangers en procédant quasiment à son abrogation à travers les 3 avenants intervenus en 1985, 1994 et 2001.

Aujourd’hui, et malgré l’agitation politique qui l’entoure, il reste tellement peu de cet accord dans le droit français.

En réalité, cela fait plus de 30 ans que les Algériens disposent en France d’un statut plus défavorable par rapport aux autres étrangers hors-Union européenne.

Aujourd’hui, certaines dispositions favorables du droit courant des étrangers hors-Union européenne ne s’appliquent pas aux Algériens. Il en est ainsi, par exemple, de la régularisation des sans-papiers par le travail, prévue par la loi de 2004 ou de l’obtention d’un visa pluriannuel pour les étudiants, les étudiants algériens étant astreints à renouveler leur titre de séjour chaque année, de sorte que certains se retrouvent « sans droits » à la fin de leur cursus. On peut aussi évoquer la différence de régime concernant l’exercice d’un emploi étudiant et la durée de résidence pour une régularisation.

Par conséquent, et en étant désormais moins disant que le droit commun des étrangers hors UE, cet accord ne participe en rien à plus d’immigration en France.

Tout cela, les politiques français le savent très bien !

Mais hélas ! Acculés et multipliant les défaites politiques, ils se retrouvent à agiter un épouvantail vidé de son contenu pour espérer survivre à la vague du Rassemblement National.

Mais en agissant ainsi, ils font crédit aux thèses haineuses de ce parti et de ses piètres clones, qui elles, visent, non seulement les ressortissants étrangers légalement présents sur le sol français, mais aussi les français d’origine étrangère, en particulier les français d’origine arabe et de confession musulmane, avec une « préférence » toute particulière pour les franco algériens et les ressortissants Algériens.

C’est ainsi qu’ils participent à instiller dans la société française un profond sentiment de rejet de l’autre, celui par qui l’altérité arrive, et qu’ils font preuve d’un grave manque de courage pour affronter avec sérieux et rigueur les vrais problèmes de la France et assumer avec force et volontarisme les idéaux qui sont censés les animer et les distinguer des porteurs de haine et de stigmatisation.

Mais maintenant que le débat est ouvert, de part et d’autre de la méditerranée, que faut-il faire de cet accord ?

A date, les principales spécificités persistantes de cet accord portent sur la liberté d'établissement pour exercer une activité de commerçant ou une profession indépendante et l’accès plus rapide à la délivrance d'un titre de séjour valable 10 ans pour le conjoint algérien d'un Français, après un an de mariage, et le parent d'un enfant français à l’échéance d'un premier certificat de résidence d'un an.

Par ailleurs, les membres de famille admis au séjour en France au titre du regroupement familial reçoivent un titre de séjour de même durée que la personne qu'ils rejoignent. Et s'ils ne l'ont pas obtenu avant, les ressortissants algériens peuvent solliciter un certificat de résidence de 10 ans après 3 ans de séjour, contre 5 ans dans le cadre du droit commun, sous condition de ressources suffisantes.

En revanche, les titres de séjour créés par les lois de 2003, 2006, 2018 ne sont pas applicables aux ressortissants algériens, notamment les titres de séjour en matière d'immigration professionnelle tels que la carte de séjour pluriannuelle portant la mention « passeport talent » ou encore la carte de séjour pluriannuelle portant la mention « étudiant programme de mobilité », qui n'ont pas d'équivalent dans l'accord franco-Algérien.

En outre, s’il souhaite exercer une activité salariée en France, l’algérien titulaire d’un certificat de résidence mention « étudiant » doit solliciter une autorisation provisoire de travail et ne peut travailler au maximum 50 % de la durée annuelle de travail pratiquée dans la branche ou la profession concernée (contre 60 % de la durée annuelle légale du travail pour les autres nationalités).

Enfin, il faut savoir que tout ce qui relève des procédures, dont les fameuses OQTF (Obligation de Quitter le Territoire Français) est hors accord et est donc applicable de la même manière aux algériens comme aux autres étrangers sans aucune espèce de régime de faveur.

De fait, personne ne peut croire que les dispositions résiduelles de l’accord de 1968 favorisent une émigration algérienne qui déferlerait sur la France et mériterait toute cette agitation politicienne !

Par conséquent, et contrairement à ce que l’on veut faire croire, l’abrogation de l’accord de 1968 ne résoudra absolument rien aux flux migratoires en France. Pas plus que n’aura d’effet sur les ressortissants algériens, la loi migratoire annoncée, sous les fourches caudines du Rassemblement National.

Enfin, les politiques et les personnalités médiatiques, aux motivations sournoises, qui agitent l’abrogation de l’accord de 1968, notamment ceux qui ont présenté, en décembre dernier, une résolution à l’assemblée nationale française pour demander cette abrogation, font mine de ne pas savoir que l’accord de 1968 est un accord bilatéral et qu’à ce titre, sa modification ne peut se faire de manière unilatérale. Son abrogation doit en effet obéir aux règles qui le régissent.

Or, sa dénonciation n’est prévue dans aucune de ses dispositions. Seul l’article 12, créant une commission mixte franco-algérienne, permet à une telle commission chargée de suivre son application et d’en résoudre les difficultés, de proposer des évolutions préalablement convenues entre les deux parties. En attendant, elles sont tenues à son exécution !

Naturellement, et dans leur course, à droite, au populisme, les apprentis agitateurs de cet accord se gardent bien d’évoquer ces éléments juridiques et leurs implications, se contentant de vendre des chimères à leurs concitoyens, et se faisant, d’entretenir et de participer à une entreprise haineuse. 

L’abrogation pure et simple de l’accord de 1968, si elle devait advenir, avec l’assentiment des deux pays, alignerait de fait le régime d’entrée et de séjour des algériens sur celui de l’ensemble des étrangers hors UE. Les ressortissants algériens perdraient alors les rares dispositions favorables précitées mais bénéficieraient de facto de celles issues du droit commun des étrangers, notamment des lois de 2003, 2006 et 2018, qui, compte tenu de l’évolution de la structure migratoire de nos ressortissants, seraient plus adaptées.

Naturellement, et au regard du nombre de ressortissants algériens sur le sol français, 587 000 en 2023 selon l’INSEE, l’Algérie serait tout à fait légitime à privilégier, dans le cadre des dispositions de l’accord de 1968, une renégociation qui permettrait d’en adapter ses dispositions à l’évolution des migrations algériennes, pour sauvegarder, notamment, les dispositions relatives à la régularisation à travers la règle des dix ans de présence sur le territoire français, tout en intégrant de nouvelles dispositions, dont celles du droit commun relatives à la régularisation par le travail après une certaine durée de présence sur le territoire français, comme cela est possible depuis 2012 pour les autres étrangers, ainsi que l’alignement du régime des étudiants sur le régime général.

Telle devrait être la réponse et l’orientation algériennes dès lors que la partie française serait prête à engager une discussion bilatérale sérieuse sur l’évolution et l’adaptation de l’accord de 1968, loin des surenchères, de la stigmatisation et des postures populistes porteuses de haine.

Publié in TSA le 19/10/2024


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23 réactions à cet article    


  • tashrin 24 octobre 10:01

    Et pour tenter, vainement, de convaincre un électorat qui ne lui est de toute façon pas acquis, elle épouse, par conviction pour certains, de manière complètement désinhibée et assumée des thèses et des éléments de langage jusque-là l’apanage d’une extrême droite raciste et xénophobe, composée de nostalgiques de l’Algérie française et des orphelins des temps « bénis » du colonialisme.

    C’est vrai que c’est bizarre quand meme que la majorité d’un pays de 65 millions de personne devienne subitement nazie... 

    Ou alors, ils le sont pas. Mais ils s’adressent juste au seul parti audible qui ose decrire la réalité partagée par une majorité d’électeurs, les autres faisant semblant de ne rien voir ou soutenant qu’il n’ya rien pour ne pas etre obligé de mettre à jour leur logiciel idéologique. En les traitant de cretins congenitaux, vous ne faites qu’adopter la meme posture que ces partis politique perdus, et renforcez donc la problématique que par ailleurs vous pensez dénoncer.

    Mais hélas ! Acculés et multipliant les défaites politiques, ils se retrouvent à agiter un épouvantail vidé de son contenu pour espérer survivre à la vague du Rassemblement National.

    Pour un accord vide de contenu, vous déployez beaucoup d’énergie et d’efforts pour le defendre. S’il est si insignifiant, pourquoi s’y accrocher comme une tique ? Remettons les choses à plat, ya pas de probleme puisqu’il est déjà vidé de sa substance. 


    • Octave Lebel Octave Lebel 24 octobre 11:59

      @tashrin

      On se demande qui fait semblant et qui est en permanence obligé de déguiser son logiciel idéologique. Comme ceux qui votaient pour la réforme du corps électoral en Calédonie le mercredi en disant le contraire le vendredi vu la tournure des événements. Ceux qui faisaient des procès en irresponsabilité à l’intersyndicale et aux grévistes et manifestants lors de la bataille pour la défense de nos retraites et qui opportunément maintenant, tentent de récupérer un peu du lustre social et de la crédibilité perdus. Sans pouvoir s’empêcher de faire de ce problème social central une petite manœuvre à l’Assemblée afin de cacher sa réduction au rôle de girouette des courants d’air après ses derniers exploits électoraux. Confrontés à la difficulté de se faire passer, en même temps, pour une roue de secours viable auprès des oligarques qui contrôlent l’essentiel du pouvoir médiatico-politique et un parti qui serait social et souverainiste auprès de ses électeurs de moins en moins ignorants et dupes.

      Vous avez raison. La famille n’a pas combattu gaillardement avec Sarkozy puis ...Macron les politiques de la ville mises en place initialement par Borloo sous Chirac et 

      visant à éradiquer les ghettos de pauvres et d’immigrés pour lâcher bêtement l’aubaine électoraliste ainsi entretenue et redevenir ainsi un ghetto politique. (chacun son tour). D’ailleurs, il y a à nouveau une ch’tite loi immigration sur le feu. Rassurez-vous, les girouettes en tournant activent les flammes et les enfants font oh. Les électeurs du RN sont-ils des enfants ?

       


    • tashrin 24 octobre 12:19

      @Octave Lebel
      vous avez pas deux ou trois grammes de 3MMC à acheter à un mineur de banlieue sur un quai de metro pourri, vous

       ?
      Faut pas negliger votre electorat Octave...

      Venez pas parler de coherence intellectuelle d’ethique, de valeurs quelconques ou même juste tenter de poser votre propagande générée par l’IA
      Et pour la mere rousseau allez allez... 
      Mdr, tous les jours sont savoureux avec vous


    • Octave Lebel Octave Lebel 24 octobre 12:26

      @tashrin

      Je comprends que vous ne puissiez pas répondre sur le fond smiley


    • tashrin 24 octobre 12:35

      @Octave Lebel
      C’est vrai que j’ai l’habitude de fuir les débats, de jamais defendre mes positions surtout lorsqu’elles sont minoritaires (c’est à dire souvent), et d’avoir de la difficulté à analyser et argumenter mes propos ?
      Du coup c’est pas parce que je sais pas, mais parce que ca ne m’interesse pas de parler avec un bot, ca n’a que peu d’interet didactique.
      Qui plus est quand le bot en question pretend invoquer les incoherences de ses adversaires en étant lui meme au coeur d’une organisation dont c’est le fond de commerce
      Bonne journée


    • Octave Lebel Octave Lebel 24 octobre 19:13

      @tashrin

      C’est devenu une habitude on dirait. La victimisation comme parade de la mauvaise foi un peu trop mise en valeur à votre goût ? C’est vrai que je ne suis ni tendre ni complaisant vis-vis de la mauvaise foi des abuseurs à l’égard de ceux qu’ils cherchent à abuser avec une persévérance remarquable. Surtout quand ils jouent cette carte de tartuffe. Vous avez raison, il n’y a aucune indulgence ni répit à accorder à ceux sans lesquels la macronie et ses acolytes n’auraient pas pu faire illusion depuis 2017 en réussissant à se maintenir par défaut avec l’escroquerie du front républicain. Je reconnais que c’est pour vous un gros inconvénient que votre propre électorat ait fini par s’en rendre compte au moment où votre partenaire/adversaire perd pied. Il me semble que je vous avais prévenu depuis longtemps, ne prenant pas mes concitoyens pour des imbéciles excités et ignorants. Croyez-vous encore qu’un numéro de girouette soit de nature à abuser tous ces gens ?


    • tashrin 24 octobre 20:39

      @Octave Lebel
      Ok bro
      Je parle pas avec les ia ;)
      Si on enlève de votre charabia tous les mots qui sont là juste pour le verbiage ya rien, pas un argument de fond juste du vent . Faut revoir votre prompt


    • @tashrin
      Le probleme de Tatave c’est que sa réthorique s’est figée de 20 ans en arriere
      Meme Franck Lepage l’expliquais à l’époque (< lien)

      Tu lis Tatave... ben c’est Franck Lepage il y a 10 ans dans son squetche
      et le discours d’il y a 20ans ... dont iF L se moquais déja il y à 10 ans !


    • Octave Lebel Octave Lebel 25 octobre 10:43

      @tashrin

      La méchante IA. C’est tout ce que vous avez trouvé pour nous faire croire que les électeurs du RN ne savent pas maintenant à qui renvoient en politique les termes girouette, double langage, abus de confiance et médiocres comédiens.

       Le RN, qui d’autre ? →

       

      Condamner l’immigration auprès de son électorat

      Se prosterner devant le MEDEF qui

      demande « une immigration massive ». 

      https://www.marianne.net/economie/economie-francaise/l-economie-demande-massivement-de-l-immigration-le-patron-du-medef-ressuscite-l-armee-de-reserve

      https://www.europe1.fr/economie/auditionne-par-le-medef-jordan-bardella-veut-rassurer-les-patrons-sur-son-projet-4253718

       


    • tashrin 25 octobre 12:24

      @Octave Lebel
      Lol
      encore une fois, vous ne parlez que du RN... M’en fous, suis pas encarté. Et oui, je pense effectivement qu’il faut qu’on passe par une episode RN pour avancer, c’est pas un mystere, ca fait des mois que je l’ecris ici. Faites pas genre vous revelez un truc secret
      Quant à l’IA... C’est vrai, c’est la seule explication que j’ai trouvée vous concernant. Un tel niveau de connerie ne peut pas etre humain à un moment donné. La recurrence de vos interventions, le volet monomaniaque, l’évitement systematique de tout argument de fond, l’obsession en boucle sur le RN
      Si vous n’êtes pas un robot vous etes bete
      Je vous laisse choisir
      bisous


    • tashrin 25 octobre 12:25

      @tashrin
      tu peux pas test Octave, t’as pas le level !


    • Aristide Aristide 24 octobre 13:29

      Il me semble que ce débat gagnerait à intégrer une réalité assez pragmatique : l’immigration est jugée comme une chance pour les pays d’accueil, faut-il ignorer que cette opportunité constitue aussi un vrai handicap pour le développement économique et social de ces pays de départ.

      Les politiques d’immigration choisie vont à mon sens amplifier ces conséquences néfastes. Les médecins algériens viennent en France pour pallier le résultat désastreux de la politique de quota pour la formation médicale. Les bas salaires dans le secteur du bâtiment ou de la restauration sont aussi les causes de cette demande de main d’œuvre venue de l’étranger.

      Est-ce au pays qui sont en manque de compétences et de force de travail encore plus flagrant de perdre toutes ces personnes ? On parle des médecins et des emplois non qualifiés, mais le sujet se pose pour tous les secteurs, de l’informatique, à la chimie, ...

      Il me parait que poser le problème de l’immigration en France ne dispense aucunement d’analyser les conséquences néfastes pour l’Algérie en tant que pays d’émigration....


      • Et hop ! Et hop ! 24 octobre 19:33

        @Aristide

        La remigration est une chance pour le pays d’origine, la France doit faire ce sacrifice en contraignant au retour et au regrouppement familial en Algérie.


      • @Et hop ! & Aristide
        Sur ce coup la vous avez raison tous les deux
         
        L’esclavage et la destructuration des peuples ne profites qu’a une minotité de parasite nommé hyperclasse qui hélas détiens bcp de postes clef du pouvoir
        (Merdias y compris Fr Inter est un des plus beaux exemples suivi de France Infox )
         
        Apres il faut avouier qu’il leur reste bcp d’idiots utiles lobotomisés au point d’en etre leurs larbons à titre gratuit de leur propagande misértable
         
        Inutile de nommer ceux d’ici p ex 
        ils se voient et sont reprérés par les habituels ...
        comme un Benalla au millieu d’une manif du 1er Mai smiley smiley 


      • ZenZoe ZenZoe 24 octobre 14:28

        Si l’accord de 68 ne sert plus à rien, pourquoi s’y cramponner alors ? Ou alors, il est bel et bien utilisé par les uns et les autres. On parle souvent des dirigeants algériens qui lobotomisent la population à propos du méchant ex-colonisateur, et on voit que les dirigeants français font exactement la même chose en fait. La vérité est que si l’accord est toujours en place, c’est qu’il sert à quelque chose, des intérêts financiers plus ou moins occultés par exemple, accords qui profitent à une poignée, mais pas à leur population, au contraire même ?


        • V_Parlier V_Parlier 24 octobre 20:00

          @ZenZoe
          Et que de cinéma avec ce RN qui s’est complètement gaucho-macronisé, comme si un parti comme ça pouvait faire plus peur aux algériens que les autres fans de Netanyahou ou les trotsko-LGBT !
          Que de poncifs à de balles et de jérémiades !


        • jakem jakem 25 octobre 20:53

          @ZenZoe
          Sa préservation sert aux gauchistes et aux macronistes essentiellement pour se prémunir de la colère d’inspiration divine des Algériens et des musulmans d’une façon générale.

          Il est très utile en Algérie parce qu’il permet, après l’obtention d’un visa ( une quête aussi importante que le foot, le prêche du vendredi, les parades d’Officiels, le cinéma porno en loucedé, le marché noir, etc ...) de « décontraster » ( merci Garcimore ) la population.

          Si les dirigeants algériens avaient de la fierté, de l’honneur, le souci du bien être de la population et des compétences ils empêcheraient leurs compatriotes de fuir vers la France en rendant leur pays attractif.
          Mais ils préfèrent se comporter comme des clodos ( je devrais dire : des charclos ).


        • Corcovado 24 octobre 16:41

          Je me suis arrêté au cinquième paragraphe, tant j’ai lu d’idioties.

          C’est bien courant de la part d’un pays qui ne parvient pas à se structurer correctement que de critiquer sans arrêt un autre pays qui est structuré depuis bien longtemps.

          Qu’avez-vous fait des infrastructures et de l’organisation que nous vous avons amenées ?

          Autre chose : vous sentez que votre protagoniste s’affaiblit et tournez autour de lui, guettant le moment opportun. D’aucuns nommeraient cela la stratégie de la hyène.

          C’est si difficile de se prendre en main et de construire quelque chose chez soi ? Ce faisant, vous auriez même l’appui de la France. Mes pauvres !


          • Et hop ! Et hop ! 24 octobre 19:38

            @Corcovado

            Je n’ai jamais compris pourquoi les Algériens qui ont libéré leur pays de la rapacité et du parasitisme des Français ont voulu s’expatrier en France qui est un pays raciste avec un peuple qu’ils haïssent.


          • AmonBra AmonBra 25 octobre 09:30

            @Et hop !

            Quelques réponses personnelles et non exhaustives à votre questionnement :

            • La misère des « français musulmans »,(*) citoyens de seconde zone de l’Algérie française durant la colonisation, a constitué un puissant « booster » d’immigration de main d’œuvre bon marché avant guerre, ainsi que pour la reconstruction de la France d’après guerre et même l’après indépendance, car on ne sort pas socialement et économiquement indemne de 132 ans de colonisation, dont 7 ans et 8 mois de conflit révolutionnaire.
            • Ceux là mêmes ayant profité économiquement de la colonisation, sont également ceux ayant provoqué et exploité l’immigration algérienne, y compris de nos jours en détournant sur cette dernière, grâce au ressentiment aussi vivace qu’entretenu de l’humiliation décoloniale, le mécontentement social provoqué par leur maléfique cupidité.
            • Si les dégâts du colonialisme n’épargnent pas le colonisateur au plan psychique, comme l’a pertinemment souligné Frantz Fanon, lesdits dommages ne l’épargnent pas davantage au niveau socio-économique, l’addition pouvant se prolonger durant des décennies après la décolonisation, surtout lorsque cette dernière s’est faite violemment.
            • Politiquement mature par les souffrances endurées, malgré son analphabétisme provoqué, le Peuple algérien a su très tôt faire la différence entre peuple et dirigeants français, il n’a donc jamais cédé à la francophobie. Il n’est qu’à constater que pas un cheveu n’ait été touché des 200 000 français restés en Algérie après l’indépendance, ou voir comment les algériens accueillent leurs pieds noirs encore de nos jours.

            Mais, malheureusement encore une fois à cause de ladite caste, plus $ionnisée que jamais et dirigeant toujours la France, cela pourrait changer en raison de l’injustice criante de cette dernière à l’égard du Peuple Palestinien, son ignominieux soutien au génocide toujours en cours et, surtout hélas, partagé par une part non négligeable de la population française, malgré les douloureuses leçons de l’Histoire. . .

            .

            .

            .

            (*) Ils n’ont pas osé la mention « indigènes », tel qu’ils le pouvaient suivant leur ségrégationniste code de l’indigénat, mais néanmoins, en république laïque, il ont mentionné la religion, ce qu’ils n’ont jamais fait pour les algériens adeptes d’autres confessions, les musulmans déjà dans le collimateur idéologique de certains ?


          • V_Parlier V_Parlier 24 octobre 19:57

            Je cite : "Aujourd’hui, certaines dispositions favorables du droit courant des étrangers hors-Union européenne ne s’appliquent pas aux Algériens. Il en est ainsi, par exemple, de la régularisation des sans-papiers par le travail, prévue par la loi de 2004"

            => Merci de le souligner ! Travailler illégalement est récompensé, et en effet il faut réparer cette injustice en supprimant cette faveur pour tous.


            • jakem jakem 25 octobre 15:10

              Á l’auteur, 1ère question, avant d’autres : en quoi le RN est-il un parti fasciste ? donnez des exemples concrets. 
              Et puis pourquoi, de façon générale et concernant le RN ( puisque vous l’accusez aussi de cette particularité ) serait-il interdit ou incongru ou malséant ou immoral d’être xénophobe ?

              Combien d’Africains noirs accueillez-vous en Algérie ?

              Combien de Tchétchènes ?

              Combien de Palestiniens ?

              Combien de mécréants ?


              • jakem jakem 25 octobre 17:12

                Je me demande pourquoi tant d’Algériens, dont de nombreux étudiants paraît-il, se lamentent tant à propos de « droits » qu’ils auraient acquis ou pu acquérir, puis perdus ou hypothétiquement perdus ...

                N’ont-ils pas un pays où ils peuvent bénéficier de ces droits alors que chez nous, pays de blancs mécréants racistes et fascistes, ils ne bénéficient que de ( très/trop larges ) tolérances ? 

                Plus d’un demi siècle d’indépendance et ils sont toujours à exiger, parfois même à mendier, des subsides ....
                Quelle dignité ! 

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