A la vue des votes, faut croire qu’une majorité préfère un système inique plutôt que équitable.
L’idée de voir dans la monnaie une énergie n’est pas nouvelle et quelques uns ici, dont moi même ou le coindubonsens ou encore Marc Dugois (qui écrit régulièrement un article sur le sujet) défendons le même principe.
Pour faire court, la définition que je tiens pour acquise de la fonction monétaire est la mesure de la valeur du temps de vie dédié à autrui (coté débit ou dette) et du temps de vie détenu sur autrui (coté crédit ou créance).
Une monnaie ayant de valeur si et seulement si le coté dette est réel, sans cela, c’est une monnaie pour jouer au monopoly. Car c’est la dette qui donne sa valeur à la créance. Tout comme c’est la production d’électricité qui permet son utilisation sous forme de chaleur et de travail mécanique. Mais avant les centrales, c’était le travail humain ou animal qui produisait l’essentiel de cette énergie.
Bref, c’est toujours la prise d’intérêt ou impôt qui déséquilibre l’échange et permet à cette minorité qui prélève l’impôt sous toutes ses formes, d’acquérir de la créance et d’en faire payer la dette par tous ceux qui doivent dédier de leur temps de vie pour l’’acquérir. Si la créance est toujours nominative (elle est toujours dans la poche de quelqu’un) la partie dette est le plus souvent anonyme, car elle porte sur tous ceux qui sont plus ou moins en besoin d’en acquérir. C’est le système actuel de capitalisation des moyens de prélever l’impôt privé via la propriété ? Fait par et pour les natures d’êtres prédatrices, qui se nourrissent du temps de vie d’autrui, alors que les natures protectrices (dans la nature, les herbivores) se nourrissent du fruit de leur propre travail et qui nourrissent aussi toutes les autres natures d’êtres. Donc, charognardes et parasites..
Comme le remarquait Voltaire « dans un pays bien organisé (capitaliste) le petit nombre fait travailler le grand, est nourri par lui et le gouverne ».
Dans un système où c’est la nature d’être protectrice qui domine (celle à laquelle nous aspirons) c’est le principe du mérite personnel qui domine.
Qui peut le résumer de la sorte "nul ne peut prétendre à plus de droits (monétaire et immobilier) qu’il accomplit de devoirs par lui même (son apport personnel) et nul ne peut se voir exiger plus de devoirs qu’il réclame de droits pour lui même.
Etc...