@Eric F
Pas sur des... points de désaccord. Sur une question extrêmement grave.
Si vous réussissez à obtenir l’enregistrement de ce que j’ai dit — et de ce qui s’est alors passé dans la salle de conférence du musée Jean Moulin, tandis qu’en compagnie du général de Boissieu, de Serge Ravanel, de Raymond et de Lucie Aubrac, j’étais à la tribune — vous pourrez très bien entendre de quoi il s’agissait.
Très sagement, alors que la directrice, madame Levisse-Touzé, l’appelait à son secours en s’écriant : « Mon général ! mon général ! » (cf. l’enregistrement qui a bien retenu cela aussi), Boissieu est parti sur un tout autre sujet... et la séance s’est achevée sans plus...
Manifestement mis en alerte par mes propos — et soucieux surtout de bien en mesurer la signification profonde -, il s’est alors tourné vers moi, et s’est rapproché avec le monsieur qu’on voit à côté de lui sur la photographie. Très inquiète, madame Levisse-Touzé s’est, elle aussi, très vite mise sur la ligne de front...
J’ai donc dit comment la page 445 du tome 2 des Mémoires de guerre était... faite. Je garde pour moi la réponse du pauvre Boissieu qui n’y pouvait, lui, strictement rien... Impossible de revenir là-dessus : c’était fait et bien fait.
Mais cela n’est qu’un élément parmi tous les autres. Il y vient comme une signature... de quoi ? je vous le demande...
Or, ces points de suspension, désormais, plus personne ne pourra les effacer, Boissieu ou pas. L’Histoire de France passe effectivement par là.