Bon, on a compris, l’auteur SAIT. La vérité, c’est lui. Trop fort, et alors ?
Pourquoi s’acharner à déboulonner ainsi la dernière grande figure de la France ? Chaque pays, chaque peuple a besoin de ces figures pour trouver son identité dans un monde compliqué, se rassembler et au final exister. Sans ce qu’on appelle le roman national, un peuple finit ineorablement par disparaître, absorbé par d’autres peuples qui eux, ont su le préserver. J’ai vécu dans de nombreux pays, et jamais, jamais je n’ai rencontré cette détestation de leurs personnages emblématiques. Au contraire.
Peu importe la vérité pour le coup, l’enjeu est trop important. Que serait l’enfance sans le Père Noël ? Tout le monde sait bien qu’il n’existe pas, mais allez expliquer à un tout petit gamin qui tire la langue en écrivant sa lettre de commande, la tête pleine de rêves, que pauvre crétin naïf qu’il est, sa lettre va finir à Bordeaux, traitée par des fonctionnaires blasés, et que son vélo va être mis au pied du sapin par papa-maman, tout bêtement ! Eh bien, le roman national, c’est ça, une simple croyance, mais qui fait du bien pour toute la vie.
PS : Sur De Gaulle, il n’a pas fait que du mal, il faut vraiment être tordu ou étriqué d’esprit pour ne pas le voir.