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Commentaire de Étirév

sur Boucs émissaires : pourquoi la société s'accroche aux juifs, aux homosexuels et aux francs-maçons ?


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Étirév 31 octobre 08:07

Julius Évola disait qu’une des tactiques favorites de la « guerre occulte » est d’attirer « toute l’attention de l’adversaire sur des éléments qui ne sont que partiellement ou secondairement responsables » de la Subversion. « Toute la réaction se décharge alors sur ces éléments, devenus des boucs émissaires », ou, comme il l’écrit ailleurs, des « faux objectifs ». C’est notamment sous cet angle, conclu-t-il, qu’il faut analyser l’erreur tenace de ceux qu’obsède un prétendu « complot judéo-maçonnique ».
Nuançons tout de même ces propos avec ceux de René Guénon, qui écrit (dans « La Franc-Maçonnerie et le Compagnonnage ») : « On a parfois reproché à certains de vouloir trouver partout l’influence des Juifs ; il ne faudrait peut-être pas la voir d’une façon exclusive, mais il y en a d’autres qui, tombant dans un excès contraire, ne veulent la voir nulle part. Il y aurait, du reste, ajoute-t-il, une étude bien curieuse à faire sur les raisons pour lesquelles le juif, quand il est infidèle à sa tradition, devient plus facilement qu’un autre l’instrument des « influences » qui président à la déviation moderne ; ce serait là, en quelque sorte, l’envers de la « mission des juifs », et cela pourrait peut-être mener assez loin… ».
Rappelons, d’une part, que le Coran utilise deux expressions différentes pour désigner les juifs : soit « fils d’Israël » (banû Isrâ’îl) quand il s’agit des authentiques dépositaires de la tradition hébraïque, soit proprement « juifs » (yahûd) quand il s’agit des représentants de ses formes déviées.
D’autre part, et concernant la Franc-Maçonnerie, précisons qu’il ne faut pas faire de confusion entre la Maçonnerie moderne (ou Maçonnerie anglo-saxonne) dite « spéculative », issue de la rédaction des Constitutions de la Grande Loge d’Angleterre publiées en 1723, et la Maçonnerie ancienne dite « Opérative » qui trouve son origine dans les « Mystères », c’est-à-dire dans un enseignement donné dans le secret pour continuer à expliquer les lois de la Nature. Aussi, c’est cette dernière, et non la « spéculative », qui a toujours été visée et/ou interdite par certains régimes totalitaires. Notons au passage que, dans les Mystères antiques, l’« Initié » prenait un autre nom en même temps qu’il s’intitulait « Mâo Soon » qui, en grec, signifie : « Je cherche ce qui est sûr », c’est-à-dire la Vérité. C’est de ces deux mots « Mâo Soon » qu’on fera plus tard « Maçon ». Le terme « Maçonnerie » viendrait de « Mesouraneo » (Je suis au milieu du ciel).
Enfin, on sait que l’homme cherche mille moyens pour satisfaire ses besoins physiologiques ; on sait que la pédérastie, la sodomie, la zoolâtrie ont toujours existé parmi les hommes.
On peut appeler ces pratiques une déviation du sens génésiaque puisque la satisfaction de l’instinct masculin doit avoir pour conséquence, et pour excuse, la transmission de la vie à un nouvel être.
Les pédérastes sont des hommes qui ont osé, C’est un excès d’orgueil. Comme l’amour commence par un hommage rendu à la Femme, nous les voyons enclins à rendre à l’homme cet hommage, comme s’il l’en croyait plus digne que la femme, qu’ils affectent de mépriser ; leur atavisme les force à jouer la comédie de l’amour, mais leur orgueil les empêche de rendre même l’apparence d’un culte à la femme.
Le but de l’homme, en créant le culte masculin, avait été de faire prédominer la vie sexuelle de l’homme et de supprimer celle de la femme, c’est-à-dire de renverser l’idée contenue dans les religions primitives qui sanctifiaient le sexe féminin et donnait un frein au sexe masculin.
Les cultes phalliques sont l’origine de la folie masculine.
NB : En Egypte, Hermès était l’ennemi des femmes qu’elles représentent comme le grand crocodile du Nil qui veut les dévorer. « Hermès » désigne surtout le terme générique de la fonction nouvelle (prêtre) que l’homme prendra lorsqu’il renversera la religion primitive en Egypte.
« Hermès » est un mot qui signifie « cacher ». Le Prêtre cacha, c’est-à-dire voila ce que la Prêtresse avait dévoilé. Il revoila, et c’est de ce mot que, par antithèse, on fit « révéler ». Les Hermès cachèrent la vérité sous des paraboles et des allégories : c’est ce qu’on appela la « Fable ». Mais cette histoire faite par l’homme ne fut jamais considérée comme la réalité. Si la mythologie désigne « Hermès » comme le dieu des voyageurs et des marchands, il est aussi le dieu des voleurs et de la ruse, en attendant Mercure qui l’imitera. « Hermès » représente l’argent, les transactions commerciales ; il fait de la science un commerce, du temple un marché ; aussi il se cache, fait de la religion une affaire et, en même temps, un privilège qu’il veut garder pour lui et ceux qui le soutiennent. Pour « Hermès », les anciens cultes étaient appelés impurs parce qu’ils glorifiaient la Femme ; on chercha à les supprimer et dans toute l’Egypte fut établi le culte mâle appelé pur : c’est l’origine du Phallicisme (Pylônes et obélisques furent des symboles du sexe mâle ; les Féministes leur opposeront l’Arc de Triomphe).
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