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Commentaire de LeMerou

sur Surendettement, pauvreté... rien ne va plus, place à la révolte, voire à la révolution !


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LeMerou 3 novembre 2024 07:07

@CHALOT

Bonjour, 

Il y a toujours eu dans l’évolution de la « civilisation » des gueux et des parias ! Des exclus de la société, mis aux bancs, dont à la finale on ne sais plus trop pourquoi « ils » en sont arrivé là. Et dès l’approche hivernale, le problème ressurgit, un peu à la façon des fêtes religieuses ornant notre calendrier.

Le phénomène selon moi s’est trouvé augmenté après guerre, après la période de « reconstruction ». Le grand basculement vers une société « miracle », l’exode vers les villes, royaumes du bonheur, de la libération, du travail pour tous, d’équité aussi.

Or si ce fut vrai pendant un temps, les « exclus » ont toujours existés, dans une situation un peu plus pire qu’aujourd’hui, mais dans une proportion moindre. Cette exode massif vers les villes ayant favorisé aussi leur concentration. Tout comme « l’immigration », ce qui désormais attire plus le « regard ».

Il n’y a aucune raison, pour ne pas se préoccuper de leur sort, il y a toujours eu des gens « comme vous » leur venant en aide, par humanisme et cette qualité ne porte pas de couleur politique, binaire le « eux et nous », les riches et pauvres en exagérant.

Nul besoin d’être de « Gauche » pour venir en aide à son prochain, être de « Gauche » n’est pas la caractéristique indispensable ou obligatoire, même si dans la réalité, les « gens de Gauche » ont peut être un peu plus le coeur sur la main et moins dans l’émoi d’un instant.

Bref, la « Gauche » rend humain, la « Droite » l’inverse, est faux j’en veux pour preuve que pendant les périodes dites de ’Gauche« , le problème n’a pas été éradiqué. Des milliards ont été consacrés à bien d’autres sujets futiles, ou favorisant un petit monde d’entre-soi.

Politiser leur sort, les actions, n’est en aucune façon selon moi, le bon le bon moyen de résoudre le problème, qui de toute façon est compliqué. Il n’y a hélas pas qu’un seul phénomène qui les à conduits là, ou ils sont, mais un ensemble de facteurs, dont certains peuvent être résolus d’autres non.

Les causes de cette espèce de »marginalisation« sont multiples, s’attaquer au problème dans l’ensemble est vain et surtout non productif. Nous le voyons les subsides accordés n’ont en aucune façon réglé ce dernier. D’où systématiquement une demande exacerbée de moyens.

Il faut les résoudre un par un, ce qui n’a jamais été vraiment fait. C’est peut être volontaire aussi, car en dresser une liste exhaustive à la façon d’un ADC, pourrait faire ressortir qu’une partie de ceux-ci sont intimement lié à la fameuse l’évolution sociétale-mondialiste, augmentant la production de d’aléas, notamment humain. 

Une société ou est exacerbé l’individualisme en lieu et place d’un collectif, la »réussite« individuelle permettant de s’extraire de la masse infâme.

L’exemple connu de ceux »dormants« dans leur voiture, leur salaire ne leur permettant pas de se loger, est proprement inadmissible, mais pendant ce temps, des logements dits »sociaux« sont grassement accordés sous le couvert d’un humanisme très largement teinté de vision politique. Créant une sorte d’électorat captif. Généralement le chien lèche toujours la main qui l’a nourrit. 

Pour conclure, »La révolution !« , ça y est le mot est lâché, titillant une fibre, dont l’enseignement très édulcoré sur les bancs de l’école nous a faire croire au miracle, alors qu’il n’en n’était rien, même si des évolutions notables ont été mises en place.

 »La révolution« ce mot aujourd’hui employé insidieusement par une certaine »Gauche« n’a pas comme fondement la création d’une société égalitaire, idéologie utopique et flatteuse, mais plutôt un fondement anarchique, mettre à bas ce qui est par principe et rebâtir, finalement sur les mêmes bases, mais en d’autres termes.

Car une fois terminée, sur le champ de ruines, la nature reprends sa place, dans un premier temps très autoritairement avant de s’effondrer, pour revenir comme avant.

Je ne conteste pas le fait que le modèle sociétal d’aujourd’hui comporte de nombreuses injustices, faisant de plus plus offense à un des mots symbolique ornant le frontispice des bâtiments publics. Mais nous sommes pas sur une île, en plus de moins en moins maître de notre souveraineté.

N’en doutons pas un instant, les problèmes sont connus de nos »élites« , les solutions aussi, mais.......................... rien est fait et ce n’est pas spécifique à la France, la fameuse terre des Droits de l’Homme et de la Femme, berceau des »Lumières« , des grands »philosophes« conversant en eux dans leur salons feutrés sur la misère du monde... L’évocation écrite ou orale, venant combler un instant leur émoi de la chose. Chose ou préoccupation, comme je l’ai écrit revenant cycliquement les 1er Novembre, avec une résurgence quinquennale plus forte.

Emotion quant tu nous tiens !

Continuez M. CHALOT, offusquez vous, révoltez vous, mais hélas rien ne changera, »Ils" comptent beaucoup trop sur des gens comme vous, pour gérer le problème, pour l’atténuer, ça coûte moins cher, qu’un traitement de fond.

Mais surtout, ne soyez pas naïf, ne doutez pas un instant que la couleur politique change quoi que ce soit. 


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