Il y a les uns et les autres.
On aimerait bien qu’il y ait une égalité devant l’impôt.
Les multinationales bénéficient de l’optimisation fiscale et
des nombreuses niches en plaçant leurs sièges sociaux dans des paradis fiscaux
de l’Union Européenne. Il faut regarder où se situent la plupart des sièges
sociaux des entreprises du CAC40. L’Etat est même actionnaire de certaines de
ces entreprises.
L’ISF aurait pu rapporter 4,2 milliards d’euros, on l’a
remplacé par l’IFI qui n’en rapporte que 1,1 milliards d’euros.
De même les GAFAM peuvent jouer entre les maisons mères et
les filiales pour organiser leur absence de bénéfices pour ne pas payer
d’impôts chez nous.
On peut également se rappeler les émissions sur les
« Panama papers », « Pandora papers »,
« OPENLUX » et nos chers compatriotes artistes ou sportifs domiciliés
en Suisse.
Cependant, il faut quand-même bien que quelqu’un paie pour
financer les dépenses publiques pharaoniques de l’Etat et des collectivités
territoriales.
Et que font nos élus pour assurer une justice sociale ?
Des chèques, des pass, des primes, des aides, des
subventions… financés par les impôts des classes moyennes. On surtaxe pour
redistribuer un peu en retenant le maximum pour des dépenses inutiles.
Une réforme des collectivités territoriales catastrophique
par la multiplication des strates et des bénéficiaires d’indemnités.
Une balance du commerce extérieur chroniquement en déficit.
Des emplois partis à l’étranger dont on attend encore le
retour en France.
Lorsqu’on approuve les causes telles que la construction de
skateparks, de pumptracks, de terrains de boules, de salles des fêtes,
d’auditoriums, d’aires de loisirs, de murs d’escalade, les Jeux Olympiques, les
décorations de ronds-points, les subventions aux associations de loisirs,
l’explosion du nombre d’emplois municipaux…, on ne peut pas se plaindre des
conséquences pour les financer.
Il faut être cohérent.
Pourquoi ne pas prendre exemple sur les pays de l’Europe du
nord avec une modération du train de vie des dirigeants et la transparence sur
les comptes publics ?
Autre exemple : Singapour qui fixe le maximum de ses
dépenses publiques à 16% de son PIB alors qu’en France nous en sommes à 57%.
Emission à voir ou à revoir sur les méthodes
d’optimisation fiscale : « Tax Wars ».