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Commentaire de Michel J. Cuny

sur Les rentes absolue et différentielle : ce qui implique qu'on travaille, en partie, pour rien


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Michel J. Cuny Michel J. Cuny 16 novembre 09:58

@L’apostilleur
Sitôt que vous vous trouvez en présence de l’analyse produite par Ricardo, vous ne pouvez plus arguer simplement de votre vie à vous : travail, mérite et risque. Vous vous trouvez engagé dans la recherche de l’unité de mesure de la valeur économique à travers l’histoire de l’humanité.

C’est une affaire très compliquée qui oblige, par exemple, à remonter à l’analyse que fait Aristote de cette formule apparemment toute bête : A = A.

Si, à partir de son travail, une personne reçoit une rémunération avec laquelle elle décide de vous faire un cadeau, elle paraît rester dans le cadre de l’économie  et de la valeur économique. Mais, en vous faisant cadeau d’une partie de son temps de travail, elle sort des équilibres institués par l’économie, à charge peut-être, pour vous, de lui rendre la pareille... par un cadeau, par un sourire, etc...

Dans le cas du mérite, du risque, etc., le même processus de séparation d’avec la quantité de travail incorporé se produit. Mais la rémunération du mérite, du risque, ne peut pas prétendre entrer dans la quantification de la valeur économique... à moins que nous ne l’expliquiez comme vous venez de le faire ici :
« Le mérite c’est du boulot ! Le risque c’est du boulot ! »
Vous voyez que vous rentrez vous-même dans l’analyse ricardienne : c’est le boulot qui mesure la valeur économique...

Ce n’est pas du tout le schéma de l’exploitation. Nous restons, alors, dans des équilibres de bon aloi.

À propos de fumée (mon délire !), je prends le parti de vous donner mon avis, rien qu’en passant...
https://unefrancearefaire.com/2018/02/06/la-cigarette-comme-outil-de-domination/


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