@JPCiron
Concernant votre article sur les sumériens à tête noire.
Déjà , le moulage d’Inanna en photo est superbe. Curieusement cette technique n’a pas été reprise en sculpture et architecture : des bas reliefs représentés sur des murs avec les formes en creux, qui auraient donné plus d’échos aux évocations de personnages.
Je vois que le peuplement indo-européen est en effet très récent (6000 ans) relativement à celui dravidien remontant à 60 000 ans qui a essaimé, en plusieurs vagues, aussi bien en Australie (aborigènes), qu’aux Andamans ou en encore en Birmanie, Thaïlande, Malaisie (négritos), qu’à Elam...
Avant l’hindouisme les dravidiens d’Inde avaient déjà créé le shivaïsme avec des dieux exprimant des furies, colères et désordres. Krishna vient d’eux aussi, le mot veut dire : « bleu-noir » en sanskrit. Un certain nombre de dieux indiens sont bleus, comme Vishnou. Et j’ai toujours remarqué cet éclat bleuté au noir les dravidiens indiens comme malgaches (à peau très douce, d’ailleurs...). Kali, déesse est dravidienne aussi.
Ce que j’en comprends, le noir est la fécondité, fertilité, les biens naturels, la femme qui a toute son importance filiale et cultuelle chez les dravidiens et il en sort le feu (Agni, par exemple dravidien aussi), l’énergie.
On sait qu’il y a guère d’armes trouvées à Mohendjo-Daro et Harappa, qui vendaient pourtant d’abondantes productions agricoles et artisanales en Chine comme au M.O. Les sociétés étaient égalitaires, les castes ont été introduites en hindouisme par les arrivants indo-européens qui ont repoussé les dravidiens vers le Sud de l’Inde.
Bref, en plus des mondes antiques que l’on connaît, il y a encore tout un arrière fond dravidien, aux techniques très avancées à l’époque et cultures très élaborées, en tout cas en Inde + Pakistan actuel.