Le poil à
gratter de la démocratie.
Méfions-nous.
Ceux qui nous prennent définitivement pour des cons qui plus est contagieux dans
leurs rêves, viennent de ressortir ce qui leur tient lieu d’artillerie de
campagne permanente. Comme des sales gosses qui ne peuvent s’empêcher
régulièrement de lancer des pétards pour se sentir un peu exister. Exister politiquement
et médiatiquement bien sûr. Car que serait l’artillerie politique sans
l’artillerie médiatique ? Quel arsenal et quelle posture impressionnante.
À la hauteur de la situation politique du pays et des comédiens qui ont tant de
choses à cacher qu’ils se dérobent et se disent agressés quand la loi dans ses
effets et usages est interrogée.
Il s’agit en
tant que député de dénoncer une loi qui
a malheureusement essentiellement servi, comme déjà annoncé au moment de son
vote, à empêcher des militants politiques et associatifs, des syndicalistes, des
citoyens, de participer à des meetings, à des manifestations et des réunions. À
subir l’intimidation de convocations dans des locaux de police sans plus de
suite. Qui a servi en pleine campagne électorale à intimider et stipendier des
élus au pays des droits de l’Homme comme si cela était banal et normal en
politique tant que c’en est un qui me gêne. Un qui a permis pourtant à beaucoup
de se faire élire pour rester discrets quand il fallait être lucides et
courageux. Toujours le même, on dirait bien qui ne peut s’empêcher d’être le
poil à gratter de la démocratie. À nous de ne rien oublier quand il s’agira d’accorder
un laissez-passer dans l’urne et de savoir à qui accorder sa confiance.
Nous avons
urgemment besoin de refonder une démocratie sur des droits et des
responsabilités mais c’est bien plus simple pour éviter ces inconvénients de
diaboliser ceux qui y travaillent et font en donnant le mauvais exemple apparemment
une fois élus ce qu’ils avaient promis à
leurs électeurs.
→ À lire attentivement.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Apologie_du_terrorisme_en_droit_fran%C3%A7ais