Bonjour, LeMerou
« cette sorte d’inéluctabilité d’acceptation de son sort » était commune à la plupart des sociétés rurales où l’ordre social établi était fortement ancré dans les mentalités et largement défendu par les prêtres en un temps où leur discours de la crainte de Dieu étaient encore très écouté.
Contrairement aux villes où les idées progressistes avançaient plus vite et alimentaient revendications et luttes, il fallait que dans les campagnes la misère devienne insupportable pour que surgissent des jacqueries.
Vous avez raison, les femmes ont particulièrement subi. Mais dans le cas des sardinières, la condition des hommes — à Douarnenez la plupart étaient des marins-pêcheurs — n’était guère meilleure. Idem dans les campagnes où l’on comptait beaucoup de journaliers pauvres et de petits paysans pauvres.
« Les femmes ont particulièrement souffert lors de la deuxième guerre mondiale »
C’est vrai car elles ont été confrontées à des tâches très rudes en plus de la charge des enfants. Mais on ne peut pas dire des hommes qu’ils étaient « épris de vengeance » : la plupart sont allés au combat sans avoir la connaissance du contexte géopolitique, et avec la certitude que les types d’en-face étaient des personnes comme eux.
Vous avez raison de dénoncer la « société toujours patriarcale, teintée de « machisme » ». Mais les choses ont quand même progressé dans de nombreux domaines, fort heureusement, même s’il reste beaucoup à faire.